Marisol Touraine interviewée sur différents sujet est contre la GPA qui selon elle doit être interdite, mais elle se prononce tout de même pour que les mêmes droits soient appliqués pour ces enfants nés de cette gestation par autrui.
La GPA est une méthode de procréation majoritairement utilisée en cas d’infertilité, les parents demandent à une mère porteuse de prêter son ventre pour que l’enfant puisse se développer, il est issu d’embryons du couple. La GPA est interdite en France, car on estime que c’est une marchandisation du corps humain, cela représente une atteinte à la dignité de la femme et l’enfant ne peut avoir de relation avec la mère lors de la grossesse, ceci est considéré comme un manque pour le bébé.
Marisol Touraine se prononce pour les droits des enfants nés par GPA
Le ministre de la Santé, Marisol Touraine a ce matin répondu aux questions de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et son discours est très clair, malgré son hostilité très virulente pour la GPA, elle a pour les enfants issus de cette gestation des propos bien différents, car ils « ne peuvent être des fantômes de la république », la ministre est complètement favorable a ce que les enfants nés d’une mère porteuse aient les mêmes droits que les autres enfants.
L’inscription à l’état civil autorisée pour les enfants nés par GPA
Cet après-midi la Cour de cassation va devoir étudier ce dossier avec attention, les enfants nés d’une GPA pourront-ils être inscrits à l’état civil ? Un vaste débat qui risque fort de devenir houleux, mais aux dernières nouvelles la Cour de cassation a validé l’inscription à l’état civil. En parallèle, la GPA est autorisée pour les couples hétérosexuels dans certains pays comme la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.
Marisol Touraine est contre la GPA, mais pour la PMA
La ministre s’est également expliquée sur la PMA, la procréation médicalement assistée, la médecine intervient par des pratiques cliniques et biologiques dans la procréation quand cela ne peut pas se faire naturellement, elle a déclaré lors de ce même entretien qu’elle était « favorable » à ce genre de méthode. Pour le ministre, le débat doit continuer pour arriver peut-être un jour à une loi bien définie qui encadrerait la PMA. L’enfant doit rester la priorité en ce qui concerne la GPA et la PMA, chaque femme devrait pouvoir choisir en son âme et conscience, être concerné par ce débat c’est donner l’espoir à tous ceux qui rencontrent des difficultés à procréer.
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