La grippe, dite saisonnière, virus qui mute d’année en année, ne serait pas uniquement liée à l’âge, supposé favoriser sa contagion indésirable, mais également, et surtout à un âge de naissance, appelé à être une nouvelle donnée, à exploiter de façon appropriée.
L’âge de première contraction de la grippe et la souche virale impliquée seraient déterminants pour savoir si vous serez touchés cette année
Des chercheurs émérites de l’Université d’Arizona (Etats-Unis), dont les travaux ont été relayés par la revue Science, ont fait une découverte des plus insolites, qui peut pourrait paraître astrologique, mais est incontestablement scientifique : à votre grand étonnement, retenez bien, que la première grippe, contractée lorsque vous étiez enfant, aurait un impact bénéfique (défenses immunitaires blindées), ou au contraire négatif (défenses immunitaires poreuses), face à une grippe sournoise, qui se joue de nous très souvent : sa souche virale est différente, d’année en année, mais le déterminisme de la date de naissance, dictera, en réponse à une contagion acquise, votre degré exact de combativité.
La grippe saisonnière, bien que mutant chaque année, conserve sensiblement des symptômes récurrents, qui sont particulièrement inconfortables
Maladie infectieuse virale et contagieuse fréquente, la grippe se déclare généralement de manière saisonnière en automne et en hiver. Elle affecte le système respiratoire, et se manifeste par différents symptômes tels que de la fièvre, de la fatigue et des maux de tête. Dans certains cas, ils peuvent s’accompagner de toux et de sueurs nocturnes. Si le symptômes sont invariables, plus la souche, tout en mutant malicieusement, est proche, de votre première variante, plus vous passerez au travers des mailles de cette maladie, star de l’automne et de l’hiver, qui contamine 2,5 millions de Français annuellement, durant la période coutumière, où elle sévit.
Des campagnes de vaccination, déjà importantes, mais qui pourraient gagner en efficacité, en assimilant cette nouvelle donne, et ce sans trop tarder
La vaccination, dont la campagne bat son plein, devrait prendre en compte cette nouvelle donne épidémiologique : la date de naissance, préférée à l’âge, impliquera, si les décideurs institutionnels et les partenaires privés du domaine de la santé, prennent en compte cette révolution, sur une réévaluation, encore plus précise que maintenant, d’un vaccin, fortement conseillé. Les campagnes étaient jusqu’alors incitatives pour une frange spécifique de la société française : les seniors, qui sont une population, sociologiquement intéressante, à cause du papy-boom. Notons également le danger encouru par les femmes enceintes, les enfants en bas âge, et pour conclure, les malades hélas chroniques.
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