Grossesse et antidépresseurs : un mélange qui accroît le risque d’autisme de 87%

par | 11 Juin 2023

Grossesse et antidépresseurs : un mélange qui accroît le risque d’autisme de 87%

La grossesse et les antidépresseurs ne font pas un bon ménage selon une enquête, car une telle consommation est susceptible d’augmenter le risque d’autisme de 87%. Ce lien est parfois méconnu par les femmes.

Pendant la grossesse, plusieurs pratiques et des médicaments ne sont pas conseillés, voire interdits pour le bien-être de l’enfant. La revue Jama Pediatrics vient de partager une nouvelle enquête assez inquiétante, car les conclusions mettent en avant un risque sévère pour le bébé à naître. Les antidépresseurs ont la capacité d’avoir un impact sur l’enfant, car ils sont en mesure de traverser le placenta et d’intégrer ainsi le liquide amniotique. Le développement cérébral peut ainsi être altéré à cause d’une augmentation de la sérotonine.

Pendant la grossesse, les antidépresseurs auraient un impact sur l’enfant

Il est important de savoir que la sérotonine a la capacité de moduler plusieurs processus prénataux et postnataux. Cela explique ainsi qu’une consommation d’antidépresseurs pendant la grossesse favorise le développement de l’autisme et cela à cause des ISRS : Inhibiteurs Sélectifs de la recapture de la Sérotonine. Ce lien est parfois méconnu par les femmes enceintes, car les études qui se sont focalisées sur ce problème s’avèrent être peu nombreuses. Toutefois, des chercheurs ont voulu en apprendre un peu plus sur les conséquences et c’est pour cette raison qu’ils ont suivi une multitude de grossesses en 1998 à 2009.

87%, c’est le pourcentage lié au risque d’autisme

Parmi les 145 456 enfants qui ont vu le jour, 1054 avaient développé de l’autisme. Les auteurs du Canada ont également relevé que les antidépresseurs avaient été consommés au cours du 1er trimestre pour 90% des 4724 enfants qui avaient été exposés à de tels médicaments. Pendant le second ou le troisième trimestre de la grossesse, ces produits sont susceptibles d’être associés à un risque non négligeable de 87%. Les chercheurs estiment qu’il faut aussi prendre en compte de nombreux critères, car les femmes ne vivent pas toutes dans le même contexte et certains facteurs pourraient aussi avoir un rôle.

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Rédigé par Jade Bernard

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