Ce vendredi, une étude américaine publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, prend acte du fait posé par des chercheurs qui ont établi une corrélation étroite entre les bénéfices engrangés par une alimentation riche en vitamine D pendant la grossesse et des prédispositions post-natales moins risquées aux allergies et à l’asthme. Il est donc conseillé aux femmes enceintes de ne pas négliger cet apport vitaminique précieux, parvenant au bébé amené à naître via le cordon ombilical, alors qu’il grandit dans cette enveloppe protectrice qu’est le placenta. La vitamine D devra dans l’idéal l’accompagner également après la naissance et il grandira délesté des maux allergènes.
Une étude pointue, dont voici le déroulé, pour une confirmation très attendue
Cette conclusion de bon augure pour des mamans toujours très soucieuses du bien-être de leur progéniture, a nécessité une étude au panel très large en ce qui concerne le nombre de cobayes (1 248 mères et leurs enfants) et le tout sur une durée relativement longue (du premier trimestre de grossesse jusqu’au 7ème anniversaire des enfants retenus pour les besoins de cette recherche se révélant donc très poussée). Des analyses nombreuses, chez les mamans mais aussi chez leurs enfants, ont été réalisées, allant de l’analyse de plus en plus d’usage du cordon ombilical à de plus classiques prises de sang mais se révélant nécessaires car aux bilans accouchant de résultats très rapides : le tout étant de vérifier la teneur en vitamine D où qu’on puisse la déceler et en mesurer la quantité dans le sang des mamans mais également des enfants du stade embryonnaire jusqu’à leur rentrée studieuse en primaire.
De la vitamine D précieuse contre les allergies potentielles chez l’enfant à naître
Sorti du terreau cérébral fertile des chercheurs, un lien de cause(s) à effet(s) a été établi indubitablement : une alimentation apportant 100 UI de vitamine D par jour, soit la moitié des AJR, lors des deux premiers trimestres de grossesse diminue de 20 % le risque de rhinite allergique chez les enfants. Cette fenêtre d’exposition, se refermant sur les allergies de plus en plus répandues et de plus en plus coriaces, est une bénédiction pour la santé infantile. Cette étude a déjà été précédée d’autres au sujet identique, ayant prouvé que la vitamine D boostait nos défenses immunitaires et mettait en berne allergies et asthme. L’Hôpital de Mount Sinaï confirme donc une vérité déjà connue et n’est donc pas détentrice d’un scoop médical : elle conforte le rôle-clé de la vitamine D à ne pas être négligée par les mamans en devenir ou élevant leurs bambins du stade de nourrisson jusqu’à celui de l’éveil ludique.
Où trouver ce trésor anti-allergique qu’est la vitamine D dans l’alimentation ?
Les mamans peuvent pourvoir à leurs besoins avérés essentiels en vitamine D principalement dans les aliments suivants : les poissons gras tels que le saumon, la truite, le thon, le maquereau, les anchois à l’huile. On pense aussi au jaune d’œuf, seulement s’il est cru. Et l’on peut en consommer en petite quantité dans certaines viandes : veau, poulet. Cette liste est soumise à l’attention de se blinder en vitamine D chez les femmes enceintes mais ne sont par contre pas du tout administrables aux bébés. Pour ces derniers, les renforts en vitamine D, pied-de-nez aux allergies, les laits industriels, ceux de premier et de deuxième âge, sont enrichis en vitamine D, mais pas suffisamment pour éviter une supplémentation. Un bébé nourri au sein mérite également un apport plus important. Bref plus maman en absorbera, plus bébé en tirera profit pour sa santé présente et future. La règle est on ne peut plus simple.
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