Un handicapé mental aux États-Unis , Warren Hill a tout de même été exécuté hier au soir. Cet acte fait débat, car il avait un faible quotient intellectuel.

Execution aux états-Unis
Warren Hill était un handicapé mental aux États-Unis et il était doté d’un QI de 70. Cet homme avait été condamné en 1989 pour avoir tué sa compagne, Myra Wright. Il avait obtenu la perpétuité puis après avoir tué son codétenu en 1990, Joseph Handspike, il fut condamné à la peine de mort. Depuis 1986, la Cour suprême des États-Unis interdit l’exécution des personnes dites « démentes ». Depuis 2002, elle estime qu’un handicapé mental ne peut plus être exécuté car « cela ferait courir un risque d’une exécution arbitraire », mais cette loi est très différente d’un état à un autre et celui de Géorgie est le plus strict.
L’exécution d’un handicapé mental fait débat aux États-Unis
La famille ne souhaitait pas qu’il soit exécuté ainsi que de nombreuses associations. Des malades, des médecins, des célébrités comme Jimmy Carter étaient pour que sa peine soit commuée en réclusion à perpétuité. Après de nombreux rejets, il avait déjà échappé à la mort plusieurs fois, en juillet 2013, février 2013 et le 18 juillet 2013. Selon son avocat, sa capacité de penser, de réfléchir était celle d’un enfant de 11 ans. En tout, 5000 personnes avaient signé une pétition pour que Warren Hill ne soit pas exécuté vu sa défiance mentale.
Aux États-Unis, Warren Hill reconnu comme un handicapé mental
Mais malgré tous ces reports, les protestations et sa maladie mentale il a été exécuté mardi soir à 19 heures (mercredi matin en France). Après avoir passé 24 ans dans le couloir de la mort, toutes les demandes de clémence ont été rejetées. Son avocat a dénoncé cette exécution et a déclaré qu’elle était illégale et elle a été pratiquée par injection létale au pénitencier de Jackson. Depuis le mois de janvier, c’est le cinquième détenu à avoir subi le même sort selon le centre d’information sur la peine de mort.
0 commentaires