La rééducation après un AVC

Hausse des AVC chez les 18-55 ans : quels en sont les facteurs principaux ?

Étude après étude, la tendance se confirme: les moins de 55 ans sont de plus en plus exposés au risque d’ AVC. Alors qu’au cours des toutes dernières décennies le nombre d’accidents vasculaires cérébraux n’a cessé de diminuer, il augmente régulièrement chez les plus jeunes et il est légitime de s’interroger en quoi l’AVC des adultes de 18 à 55 diffère-t-il de celui des personnes dites âgées ? Pour mémoire un AVC se produit toutes les 4 minutes chez les Français : ils sont la première cause de handicap chez les adultes.

La rééducation après un AVC

Une étude allemande s’est penchée avec une attention toute particulière sur les AVC et leurs causes chez la tranche d’âge des 18-55 ans : il faut rappeler qu’il existe deux types d’AVC

Une équipe allemande s’est attelée à ce rajeunissement des AVC et a comparé le profil de pas moins de 2000 patients âgés de 18 à 55 ans ayant été affectées par un AVC (ce dernier peut être de caractère ou ischémique ou hémorragique : nous y reviendrons) avec celui de 8500 personnes n’en ayant jamais souffert jusqu’à présent (au moment de l’étude). Les AVC peuvent soit provenir de l’obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot nuisant très gravement à l’irrigation sanguine dans une zone cérébrale (il est alors question d’un accident vasculaire ischémique étant le plus fréquent) soit de la rupture d’un vaisseau avec une hémorragie cérébrale (on parle d’accident vasculaire cérébral hémorragique).

L’hypertension artérielle (HTA) et la sédentarité (le manque d’activité physique) sont aux origines de 80% des AVC mais ne cédons pas à la fatalité : ils peuvent ainsi être modifiables

8 facteurs de risque, étant considérés comme les plus majeurs, ont été pris en compte et mesurés : hypertension artérielle, excès de cholestérol, diabète, maladie coronarienne, tabagisme, consommation excessive d’alcool, sédentarité et obésité. Parmi cette liste noire, ce sont l’hypertension artérielle et le manque criant d’activité physique qui expliquent l’immense majorité des AVC (à hauteur de 80%) chez les plus jeunes qui se distinguent ainsi très peu des personnes âgées. Pourtant, la plupart des AVC sont évitables. Tous ces facteurs de risques sont heureusement modifiables. La prévention doit avoir son mot à dire face à ces maux et doit être entendue par la tranche d’âge des 18-55 ans.

La rééducation après un AVC, Pixabay – geralt
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Rédigé par Jade Bernard

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