Il prêtait son canapé, mais il observait ses hôtes sous la douche. Le scénario pourrait être celui d’un film d’horreur, un trou dans un mur, le propriétaire des lieux qui épie la voisine sous la douche pour mieux préparer un crime sordide. Les faits se sont passés à Marseille, le logement était gratuit, mais le propriétaire était pervers.
Un ingénieur âgé de 37 ans filmait sous la douche ses invités, la plupart des touristes de passage pour quelques nuits, il a été condamné à deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis et une mise à l’épreuve. L’homme accueillait chez lui par l’intermédiaire du site « Couchsurfing » des touristes, ce site met en relation des hébergeurs et des voyageurs pour un certain temps de façon gratuite. Mais cette fois, les choses étaient bien différentes, l’homme avait fait un trou dans un placard et il filmait ses invités féminins sous la douche, il est allé plus loin dans la perversion, il ajoutait de l’acide chlorhydrique dans le gel douche pour que les filles restent plus longtemps afin d’éliminer le produit complètement.
A Marseille, l’hébergeur confie souffrir de voyeurisme
En juillet 2012, une plainte avait été déposée, une victime avait avalé du « Lexomil » il était mélangé à sa tartine, de l’acide chlorhydrique avait été ajouté à son propre gel douche. L’homme a avoué être atteint de voyeurisme, quand il était petit il regardait sous les jupes de son institutrice.
Il filmait les hôtes féminins sous la douche
Cet homme proposait son canapé à des hôtes de passage depuis 2006, plus de quarante personnes ont défilé chez cet individu aux mœurs étranges. Lors de son interrogatoire, il a déclaré n’avoir épié que cinq ou six jeunes femmes, son but était soi-disant l’interdit, il a reconnu les faits, mais selon lui, ce n’était pas sexuel « c’était voir, sans être vu » comme le précise le Parisien. Le psychiatre qui a examiné le suspect a déclaré qu’il souffrait d’une altération de son discernement en raison « d’une perversion de type voyeurisme de longue durée ». L’homme qui a été condamné et reconnu coupable des faits reprochés consultait depuis longtemps un psychologue à qui il n’avait jamais parlé de ce problème.
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