Hyper Cacher : les révélations des quatre otages
Les quatre otages de la porte de Vincennes ont décidé de témoigner après l’attentat qui a frappé l’Hyper Cacher en janvier dernier.
Le temps a passé, cinq mois pour être précis depuis la prise d’otages du magasin cacher porte de Vincennes à Paris. Le journal Libération a obtenu des personnes qui se cachaient dans le sous-sol des confessions. Ils ont raconté aux journalistes du quotidien, leur calvaire. Les deux hommes et les deux femmes sont aujourd’hui aptes à parler, à divulguer ce qui s’est vraiment passé ce jour-là pour eux. Ils ont tenté d’échapper au terroriste Amédy Coulibaly, leur instinct de survie leur a permis à tous de combattre la peur. Durant toute la prise d’otages, ils sont restés enfermer dans une chambre froide à moins trois degrés avec un bébé de dix mois. Chacun durant ce drame a essayé de remonter le moral de l’autre, des blagues, des paroles rassurantes, mais l’angoisse était toujours là, présente à chaque seconde qui passait.
Les quatre otages à l’Hyper Cacher rongés par la peur
Le portable d’un des otages a contribué à les rassurer un certain temps, les messages de la police, ceux des proches, ils apprendront ainsi que le preneur d’otages était en lien avec les frères Kouachi, une des deux femmes a décidé à cet instant de dire au revoir aux siens, car elle a senti la situation désespérée. Pour les quatre otages, l’espoir a disparu également quand le portable s’est éteint faute de batterie. À 17 heures, l’assaut sera lancé et la liberté retrouvée.
Les otages font des révélations sur Lassana Bathily
Les quatre personnes veulent aujourd’hui remettre les pendules à l’heure, selon eux les médias n’ont pas correctement raconté les faits, l’histoire du jeune homme Lassana Bathily a été exagérée. En effet, il ne les a jamais sauvés et il ne les a pas fait descendre dans la chambre froide, ils ont également porté plainte contre BFMTV qui a dévoilé avant l’intervention des forces de police que des otages se trouvaient cachés dans le sous-sol. Cinq mois ont passé, les otages libérés et en vie essayent tant bien que mal de continuer à vivre, le traumatisme est toujours présent, certains pensent même repartir en Israël pour y vivre.
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