Ice Bucket Challenge

est le nouveau phénomène qui a vu le jour cet été. Apparu sur le net, il suffit de s’asperger d’un seau d’eau glacée.

Ice Bucket Challenge

L’Ice Bucket Challenge a connu un certain succès, car les stars ont repris ce défi pour la bonne cause en version bon enfant au profit d’une association caritative. On a pu découvrir Johnny Hallyday, Mark Zuckerberg (fondateur de Facebook) ou encore Miley Cyrus, Justin Timberlake et même Tom Cruise. En France, Karim Benzema a souhaité participer à ce défi très rafraichissant. Toutefois, ce concept est relayé sur les réseaux sociaux comme Facebook pour les besoins des associations, mais les jeunes se lancent en parallèle des défis de plus en plus dangereux.

Des situations de plus en plus graves

Mis à part ce nouveau défi non agressif, l’Ice Bucket Challenge, les jeunes de tous les pays se filment en réalisant des défis parfois consternants : immolation par le feu, cannelle vomitive, compétition d’ivresse, happy slapping (se filmer en train de se gifler)… Depuis l’année dernière, la mode était à la « Neknomination » qui consiste à se filmer en buvant de l’alcool sans fin. Plusieurs décès sont intervenus en Grande-Bretagne et en Irlande. Il y a d’autres défis stupides comme se jeter à l’eau n’importe où.

Les défis de la nouvelle génération

Courant juin, un homme a trouvé la mort en voulant plonger avec un vélo attaché à la jambe. Afin d’être encore plus « courageux », des internautes se font passer des courants électriques sur tout le corps et le défi est de tenir le plus longtemps possible. Vers la fin juillet, les journaux américains ont relaté le cas d’un jeune garçon brûlé au second degré après s’être aspergé d’alcool. Ces défis sont valorisés par tous les youtubers et les vidéos qui ont le plus de succès sont celles où le drame est l’épilogue. Cette recherche consiste à tout prix à vouloir se montrer dans une position choc où la mort est à tout moment présente avec cette envie de se voir dans un instant de gloire.

Où ces défis vont-ils encore mener nos jeunes adolescents ? Ces mises en scène seront-elles un jour punies, voire supprimées de notre quotidien ?