Selon les experts dans le domaine de l’immobilier, les prix devraient augmenter au courant de cette nouvelle année. L’année 2018 avait été marquée par une progression de l’ordre de 1,7% avec un mètre négocié à 2595 euros au dernier trimestre. 2019 pourrait donc suivre la même voie avec des prix qui vont encore augmenter.
Un immobilier ancien en hausse constante
Depuis 2015, la hausse des prix dans l’ancien n’a connu aucun arrêt. Même si elle a pu être basse pendant certaines périodes, elle a été progressive et s’est maintenue jusqu’à aujourd’hui. Il est donc logique que les professionnels du métier s’attendent à une hausse comprise entre 1 et 2% en 2019.
Cette situation peut être attendue compte tenu des taux d’intérêt particulièrement bas. Pour autant, les acheteurs potentiels peuvent se rassurer car cette hausse devrait être limitée.
Une plus grande part d’acheteurs solvables
Grâce à des taux de crédits immobiliers particulièrement bas, la proportion d’acheteurs potentiels considérés comme solvables a énormément augmenté. Considérés comme solvables compte tenu de ces conditions préférentielles, le nombre de transactions a été particulièrement important ces dernières années.
Depuis 2015, toute personne capable de rembourser une mensualité de 1000 euros est en mesure d’acheter un bien immobilier d’une valeur de 200 000 ou 210 000 euros. Ce prix est celui proposé en moyenne pour un logement ancien en France. Le nombre d’acquéreurs a donc augmenté largement au vu de cette opportunité de devenir propriétaire.
Des tarifs élevés pour certaines villes
Acheter à Paris relève du défi compte tenu de l’envolée des prix dans la capitale. En 2018, la hausse de 4,5% a propulsé les prix qui ont atteint 9452 euros le m2. Face à ce constat, les ouvriers et les employés ne sont plus en mesure de s’offrir un bien dans cette belle ville. A un tel tarif, même les cadres montrent des hésitations devant l’importance de l’investissement demandé.
Dans la majorité des régions françaises, une hausse des prix a été enregistrée en 2018. Pourtant, trois d’entre elles ont réussi à éviter cette situation. Les Hauts de France en font partie avec une baisse de 1,9% l’année dernière. Cette région confirme donc son statut de zone la moins chère de France. Le mètre carré se négocie à seulement 1412 euros, ce qui contraste radicalement avec la capitale. La raison en est notamment le manque de dynamisme des Hauts de France.
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