Infanticide : des mamans tuent leurs nouveau-nés

par | 11 Juin 2023

L’infanticide fait parfois la Une de la presse et ce sujet revient avec le drame qui s’est déroulé en Gironde où 5 petits bébés ont été retrouvés sans vie.

Bébé

Si la plupart des infanticides ont pour auteur la mère, elle peut avoir un complice, le père, un membre de sa famille ou toute autre personne de son entourage. La complicité peut porter sur la dissimulation des preuves et en particulier le cadavre du nouveau-né, comme dans tout crime la récidive est tout à fait possible. Si c’est un déni de grossesse lors de la naissance, les mères causent la mort du bébé par asphyxie nasale ou buccale, soit par strangulation ou par immersion. Le déni de grossesse est le comportement de négation du fait d’être enceinte soit par une posture de dissimulation si elle a conscience de son état soit en raison de sa véritable méconnaissance de sa grossesse. Les changements qui surviennent sont biologiquement réduits et imperceptibles pour l’entourage, faute de se sentir enceinte le ventre ne grossit pas, l’enfant au poids généralement normal se loge en position debout dans un utérus qui reste vertical près de la colonne vertébrale.

L’infanticide après un déni de grossesse

Dès la prise de conscience de son état de femme enceinte, le corps peut se transformer en un temps record. Les causes sont multiples et toutes les couches sociales sont concernées, les mères en état de déni de grossesse peuvent déjà avoir eu des enfants auparavant. La naissance de ces bébés se fait souvent dans les toilettes lorsque le déni va jusqu’au bout des 9 mois, la mort du nouveau-né survient parfois accidentellement, mais dans certains cas la mère se débarrasse du corps le croyant mort-né alors qu’il est encore en vie.

Pourquoi en cas d’infanticide, les bébés sont-ils gardés ?

Le drame de Louchats jeudi dernier qui a plongé le village dans l’émotion est peut-être un cas de ce type, l’enquête le dira plus tard. Pour les mères infanticides en déni de grossesse ce n’est pas un bébé c’est « une chose », elles conservent les petits corps pour peut-être un appel à être démasquées. Le criminel efface les preuves de son crime, mais pas elles, la prise de conscience peut devenir un processus de guérison, ces femmes qui ont déjà des enfants sont de bonnes mères et en aucun cas des maltraitantes.

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Rédigé par Jade Bernard

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