Cette infirmière représentait un véritable espoir pour tous les malades atteints par Ebola. Elle avait réussi à vaincre ce virus mortel à deux reprises, mais Pauline Cafferkey a fait l’objet d’une nouvelle hospitalisation.
Pauline Cafferkey atteinte en 2014 par Ebola est hospitalisée à nouveau
Il y a près de deux ans, le virus Ebola semait la panique dans le monde entier, car le nombre de malades ne cessait de prendre de l’ampleur. Des milliers de morts ont été référencés et ce fut une vague de panique pratiquement similaire à celle observée avec le virus Zika. Ce dernier pose lui aussi un problème de taille, car même s’il n’est pas mortel dans la majorité des cas, les séquelles chez les nourrissons sont conséquentes. Des scientifiques avaient montré que le virus Ebola pouvait rester dans l’organisme même si le patient était sain et sauf. C’est peut-être ce qui s’est produit avec cette infirmière prénommée Pauline Cafferkey.
Un transport éventuel jusqu’à Londres
Elle avait été contaminée en décembre 2014 alors que l’épidémie était largement présente en Afrique. Plus d’un an plus tard, cette infirmière britannique est peut-être frappée par une réactivation du virus et cela l’aurait conduite à l’hôpital, mais il faudra attendre une confirmation. La BBC a pu en apprendre davantage sur cette malade qui avait été à l’origine de nombreux articles de presse. Actuellement, elle se trouve en Écosse et elle pourrait être transportée par les airs à destination d’un hôpital de Londres.
Des examens supplémentaires pour cette infirmière britannique
Aucune donnée supplémentaire n’a été partagée concernant son état de santé, elle subit toutefois des examens complémentaires. Pour rappel, ce virus qui appartient à la famille des filovirus est particulièrement dangereux. Il se transmet par un contact direct à cause des fluides corporels. Les personnes malades sont frappées soudainement par une forte fièvre qui entraîne ainsi une fatigue physique très importante. Les patients ont également des céphalées ainsi que des douleurs musculaires. La situation commence à devenir problématique lorsque la diarrhée apparait puisqu’elle peut devenir sanglante. Par la suite, le virus Ebola est en mesure de causer une insuffisante rénale et hépatique. Dans 50 voire 90% des situations, la mort est au rendez-vous.
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