Les insectes débarquent dans les assiettes, mais le danger est présent. Une alerte est lancée, car l’entomophagie se démocratise de plus en plus.
Consommer des insectes est possible, cette nourriture exotique est-elle vraiment aussi bonne que certains nous le promettent ? L’industrie alimentaire s’intéresse de plus en plus aux insectes comestibles, leur apport en protéines en est la cause : brochettes de sauterelles, criquets sauce piquante, purée de punaises d’eau, scorpions au chocolat, ce menu ne parait pas très appétissant, mais deviendra-t-il notre quotidien dans un futur proche ? Le développement de la consommation d’insectes comme substitut de viande ou de poisson est à l’étude par plusieurs experts, cette nouvelle façon de se nourrir représentera peut-être l’avenir dans le but d’assurer la sécurité alimentaire mondiale dans les années à venir.
Attention aux insectes et aux effets indésirables
Certains chercheurs mettent en évidence leurs propriétés, ils contiendraient des lipides, des minéraux (fer, zinc) et ils sont parfois plus riched que le poisson et la viande traditionnelle. Il y a tout de même un obstacle majeur, c’est l’aspect de dégoût. La Chine, le Japon, la Thaïlande, le Mexique sont de gros consommateurs d’insectes. Cette nouvelle façon de manger (l’entomophagie) est très rare en France. L’ANSES, l’agence nationale de sécurité de l’alimentation vient de rendre un avis sur cette consommation un peu particulière, elle demande de la prudence, car selon les dernières études, d’éventuels risques sanitaires seraient à craindre.
La consommation des insectes n’est pas dépourvue de risques
Les insectes sont avec certains crustacés responsables d’allergies, ils sont contaminés par des pesticides et d’autres présentent des dangers dus à leur venin. Un inconvénient et non des moindres est à prendre en considération, lors de la dégustation de l’insecte on peut ingérer le dard ou encore le rostre sorte de prolongement très présent chez le charançon, certains insectes sont porteurs de parasites et de bactéries. Cette nouvelle pratique est encore très marginale, seulement 100 points de vente dans l’hexagone, 2 milliards de consommateurs dans le monde. La DGCCRF retire quotidiennement des lots d’insectes de la vente.
0 commentaires