Une intoxication alimentaire de grande envergure a frappé de plein fouet La Réunion à plusieurs reprises, car ce sont au total quatre établissements qui ont été concernés. Des expertises sont en cours pour identifier le plus précisément possible les germes incriminés.
Une intoxication alimentaire concerne 110 personnes sur l’île
À La Réunion, une centaine de personnes ont subi les symptômes d’une intoxication alimentaire. Pour la majorité, la situation n’a pas entraîné d’inquiétudes particulières, mais ce n’a pas été le cas pour quelques personnes. Ces dernières ont été conduites aux urgences au vu des symptômes qu’elles ont pu ressentir. Actuellement, les germes responsables de ces deux vagues d’intoxication ne sont pas connus, mais des investigations ont été mises en place pour apporter le plus rapidement possible une réponse.
Quatre établissements de la Réunion sont sur la liste
Les premières recherches ont permis de constater que tous les établissements avaient reçu des repas provenant d’un même préparateur. Ce dernier avait donc apporté des produits dans deux centres de formation situés à l’ouest et au nord de la Réunion. En parallèle, ce sont deux foyers d’accueil médicalisés de Saint Gilles les Bains et de la Saline les Bains qui ont été touchés. Pour rappel, une intoxication alimentaire se caractérise par une infection digestive qui est assez courante, car elle touchera au minimum une fois un individu au cours de sa vie.
Des cas d’intoxication alimentaire peuvent être graves
L’intoxication alimentaire peut être expliquée par une eau contaminée ou des aliments contenant des parasites. Tous les produits sont susceptibles d’être touchés par des bactéries et après l’ingestion, quelques symptômes sont ressentis pendant les 24 heures qui suivent. Généralement, les personnes subissent des maux de ventre, de la fièvre, des vomissements, de la diarrhée ou encore des maux de tête et même une importante fatigue. Le traitement est assez simple sauf si des complications sont au rendez-vous. Dans ce cas de figure, une hospitalisation pourrait être envisagée si la guérison n’est pas visible dans les 48 heures.
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