La Journée Mondiale du Diabète, a lieu tous les ans, à la même date depuis son inauguration en 1991, à savoir le 14 novembre. C’est donc ce samedi, sous la houlette de la Fédération Internationale du Diabète (FID) ainsi que du regard de bienveillance de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), que la sensibilisation ainsi que la prévention seront au goût du jour. En 2014, 9% de la population adulte était diabétique dans le monde.
Une journée sous le signe de la mobilisation collective pour informer et se distraire
Depuis ses premiers balbutiements, la Journée Mondiale du Diabète a gagné en popularité et rassemble désormais des millions de personnes à l’échelle planétaire au sein d’environ 150 pays. Elle est au-delà de son caractère informatif, heureusement également distrayante, histoire de dédramatiser ce fléau (surtout lorsque l’on sait qu’il touche également les enfants et que l’on a pris bonne note avec une grise mine des sombres prévisions de l’OMS qui prévoit qu’en 2030, le diabète sera la septième cause de décès dans le monde).
La Journée Mondiale du Diabète est célébrée dans le monde entier par les 190 associations membres de la Fédération Internationale du Diabète (FID) ainsi que par d’autres associations, des prestataires de soins de santé, et des personnes avec un intérêt pour le diabète. Les associations membres de la FID organisent des activités diverses telles que : émissions de radio et de télévision, manifestations sportives, tests de dépistage gratuits, réunions d’information du public, campagnes d’affichage, ateliers et expositions sur le diabète, etc.
Le diabète protéiforme et le diabète en France : efforts à souligner et à améliorer
En France, le diabète, selon les chiffres de la Fédération françaises des diabétiques, affecte 3,5 millions de personnes atteintes de cette pathologie qui est responsable de 30 000 décès par an. Au classement des effets délétères incombant au diabète, il est également la première cause d’amputation (syndrome du « pied diabétique »), de cécité et la deuxième cause d’accident cardio-vasculaire. Des chiffres qui font figure d’épouvantails mais dont hélas des personnes exposées ne mesurent pas les conséquences encourues.
Le diabète n’est pas une maladie unique mais se décline sous trois formes selon l’OMS : le diabète de type 1 (précédemment connu sous le nom de diabète insulino-dépendant ou juvénile) est caractérisé par une production insuffisante d’insuline et exige une administration quotidienne de cette dernière ; Le diabète de type 2 (précédemment appelé diabète non insulino-dépendant ou diabète de la maturité) résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme ; et il y a également le diabète gestationnel (hyperglycémie).
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