Cette journée contre l’excision a pour objectif de sensibiliser autrui sur le drame vécu par de nombreuses femmes. Madina Bocoum essaye de dissuader des chefs de villages, mais cette pratique est bien ancrée dans les traditions.
L’excision est une MGF dénoncée fortement par Madina Bocoum
C’est une ablation du capuchon clitoridien, mais dans certains villages, la pratique est encore plus douloureuse, car c’est l’ensemble du clitoris qui est alors supprimé. Cela occasionne des douleurs inimaginables et le choc rythme toute la vie de cette femme. Cette MGF (Mutilation Génitale Féminine) est parfois complète, car dans certains villages, il est décidé de supprimer les petites lèvres et les grandes lèvres peuvent même faire l’objet d’une suture. Cette ablation est la plus courante dans certaines régions du globe et c’est le cas pour l’Afrique subsaharienne.
Des croyances sont à l’origine de l’ablation du clitoris
Certaines femmes qui ont subi l’excision tentent de lutter contre ces pratiques et c’est le cas pour Madina Bocoum. Âgée de 60 ans, elle essaye avec le Plan International Mali de mettre un terme à cette ablation qui entraîne des douleurs sur le moment et un choc psychologique à long terme. Nombreux sont les internautes à se questionner sur l’utilité d’une telle mutilation. Pour comprendre les raisons, il faut se focaliser sur les croyances de certains villages. La démarche a été effectuée par Madina Bocoum, car en connaissant les raisons, elle peut contre-argumenter et dissuader la mise en place d’une telle technique.
Les conséquences physiques et psychologiques favorisées par l’excision
Parfois, les habitants pensent que lors de la naissance si le bébé touche le clitoris, il connaitra une mort prématurée. Dans d’autres villages, lorsque le partenaire touche le clitoris pendant un rapport sexuel, il deviendra impuissant. L’excision a de réelles conséquences et elles sont parfois méconnues par le monde entier et notamment les mamans qui acceptent que leurs fillettes soient mutilées. Cette MGF entraîne des difficultés psychologiques, mais également une incontinence urinaire, des douleurs intempestives et lors de la pratique, la femme ou la fillette peut mourir à cause d’une hémorragie. Il faut également savoir que l’excision est susceptible de compliquer la grossesse et même l’accouchement.
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