L’autisme se manifeste par des interactions sociales, des problèmes de communication, des troubles du comportement. Les personnes qui souffrent de cette pathologie ont tendance à vivre dans leur monde. Il est presque toujours associé à des difficulté d’apprentissage. On estime environ à plus de 100.000 jeunes de moins de 20 ans atteints d’un trouble envahissant du comportement (TED) en France. L’autisme infantile concernerait 30.000 d’entres eux. Ils ne ressentent pas les émotions de la même façon, ils peuvent avoir des comportements étranges (balancement du corps, battement des mains…), ils ont des peurs inhabituelles, une intolérance certaine aux changements de lieux, d’emploi du temps, de vêtements…. Une situation nouvelle peut les plonger dans une angoisse profonde, une panique, voire une agressivité.
L’autisme est un trouble développemental, il apparaît avant l’âge de trois ans
Il n’existe aucun traitement contre l’autisme, une prise en charge très tôt permet d’améliorer ses capacités d’interaction, d’intégration avec le monde qui l’entoure. L’enfant reçoit des soins éducatifs qui l’aide à mettre en place une amélioration du langage, de la motricité, l’objectif est de lui faire acquérir une autonomie. Aucun médicament ne traite l’autisme, mais certains remèdes sont souvent prescrits pour soigner les pathologies associées à ce trouble comme l’épilepsie. La recherche continue de faire des progrès, de nouvelles avancées ont permis de mieux comprendre les mécanismes biologiques associés. Il y a une autre piste sérieuse, l’ocytocine, cette hormone semble améliorer les capacités de certains autistes, ils sont plus aptes à interagir avec l’entourage.
Les médecins espèrent que cette découverte va ouvrir la porte à des traitements préventifs
Les chercheurs du centre de recherches sur l’autisme de l’hôpital de Philadelphie aux Etats-Unis ont souligné que cette pathologie pourrait être prédite avant l’âge d’un an de l’enfant, actuellement, il faut attendre deux ans avant que les symptômes débutent. Cette découverte permettrait de mettre en place plus tôt des thérapies, des traitements préventifs pourraient être développés. L’IRM cérébrale permet de diagnostiquer les premiers signes de l’autisme, les scientifiques ont étudié les cerveaux de plus de 106 enfants nés avec une fratrie touchée par l’autisme, 42 avec un risque faible. Les résultats ont montré que les IRM dont le cortex cérébral des bébés susceptibles de subir cette pathologie se développait plus rapidement que celui des autres. Les chercheurs ont observé que le cerveau des enfants à risque augmentait plus vite entre un et deux ans.
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