Le bourdon est lui aussi impacté par le réchauffement climatique et cela se répercute sur son habitation. Celle-ci perd en superficie et cela entraîne des difficultés, sa vie est donc menacée et l’urgence est de mise.
Les espèces animales sont depuis quelque temps obligées de s’acclimater au bouleversement des températures et des variations climatiques de la planète, certaines cherchent d’autres latitudes pour y survivre, plusieurs espèces essaient tant bien que mal de continuer à vivre dans des espaces de plus en plus hostiles à leur survie, face au changement climatique, les animaux cherchent à s’adapter le mieux possible.
Le bourdon n’arrive pas à survivre à cause des températures
Le réchauffement climatique fragilise la migration des bourdons, ils n’arrivent plus à se diriger vers des températures plus douces et ils meurent. Ces insectes sont essentiels pour la pollinisation des fleurs et ils sont également très utiles pour la survie de plusieurs espèces animales. Le bourdon s’il venait à disparaître de la planète cela serait une catastrophe écologique de plus, l’agriculture en serait directement lésée, car sans la pollinisation des végétaux, tout serait mis en péril et la chaîne alimentaire serait complètement rompue. Ces insectes a contrario des papillons et des abeilles n’arrivent pas aussi bien à s’acclimater .
La perte du bourdon et d’autres espèces serait problématique
Le professeur Jerémy Keer, chercheur au département de biologie de l’université d’Ottawa aux États-Unis vient de déclaré à la suite d’une étude, qu’il fallait absolument prendre conscience de la gravité de la situation et qu’il fallait de toute urgence trouver des solutions pour ralentir le changement climatique, car sinon la sécurité alimentaire ainsi que l’économie sont en danger, la perte des pollinisateurs engendrerait un bouleversement très dommageable pour la planète.
Les bourdons sont concernés par une urgence internationale
Le territoire des bourdons au sud de l’Europe et de l’Amérique du Nord a considérablement diminué de plus de 300 kilomètres, ce sont les conclusions de l’étude qui s’est appuyée sur 67 espèces de bourdons et réalisée sur plus de 110 ans, elle a été publiée le jeudi 9 juillet dans le magazine « Sciences ». Les chercheurs proposent de réimplanter le bourdon dans certaines zones, des mesures de protection doivent être également prises pour préserver des végétaux comme les framboisiers et toutes les fleurs sauvages, ces insectes en sont friands.
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