Le cancer du pancréas touche les glandes qui sont à l’origine de la sécrétion des enzymes digestives. Il a tendance à se développer plus souvent chez l’homme, mais la femme n’est pas épargnée. Aujourd’hui, nous découvrons qu’il pourrait être supprimé grâce à une nouvelle méthode.
Le cancer du pancréas bénéficie d’un taux de survie très faible
Après 50 ans, le cancer du pancréas a tendance à se développer plus facilement et ce sont près de 10 000 cas qui sont référencés en France. Cette maladie est problématique, car il est difficile d’opérer le patient puisque toutes les tumeurs ne peuvent pas faire l’objet d’une ablation. Cela a donc une incidence sur le taux de survie, il est de moins de 5% lorsque le diagnostic est tardif. C’est pour cette raison que cette découverte est majeure et qu’elle demande une attention particulière. Les résultats d’une étude montrent qu’il serait possible de supprimer ce cancer du pancréas en s’attardant sur une simple enzyme.
Le cancer du pancréas serait bloqué en éliminant une enzyme naturelle
C’est à Toulouse que la découverte a pu être faite et elle s’est focalisée sur la disparition d’une enzyme naturelle, la CDA, la cytidine désaminase. Cette dernière permet le développement cellulaire et elle se trouve naturellement dans le corps. En la supprimant, il serait ainsi possible d’accroître les chances de survie des patients, car même si le diagnostic est effectué très tôt, les chances de survie à 5 ans n’excèdent pas 20% dans la plupart des cas. De ce fait, une telle découverte est capitale notamment lorsque l’on sait que la production des cellules cancéreuses est largement diminuée en supprimant la CDA de l’organisme.
Nullement besoin d’une chimiothérapie avec la suppression de la CDA
Il y a enfin un avantage considérable à prendre en compte, car le cancer du pancréas est en mesure d’être supprimé sans pour autant qu’une chimiothérapie soit envisagée. Cette pratique est néfaste pour le patient, car même si elle tue les cellules, des désagréments de taille sont à observer notamment en ce qui concerne la perte des cheveux, l’infertilité… Si cette découverte est importante, elle redonne un peu d’espoir à tous les malades, mais comme pour chacune des trouvailles dans le monde médical, il faut attendre plusieurs années pour qu’un traitement soit opérationnel.
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