Promenons-nous dans les bois (la saison s’y prête volontiers) tant que la tique n’y est pas ! Et nous ne crions pas au loup pour du vent : les tiques, se reproduisant à une vitesse folle, transmetteuses de la redoutée maladie de Lyme, par le biais d’une simple et pernicieuse morsure, engendrant pléthore de symptômes, évoluant par phases aux durées variables, qui constituent autant de leurres médicaux même pour un médecin aguerri, passant souvent à côté d’un diagnostic des plus précoces qui pourrait s’avérer des plus salvateurs !
Qu’est-ce que la redoutable maladie de Lyme et ses séquelles sévères ?
Notons que cette maladie n’est pas le malheureux apanage de la France puisqu’elle doit son nom à une ville du Connecticut, Lyme, donc sur le continent nord-américain, où se serait déclaré le premier cas en 1975 ! C’est donc un problème de santé publique, à l’échelle planétaire ! Mais au grand dam de la communauté scientifique qui s’en indigne, la maladie de Lyme est encore estimée trop rare, et la recherche médicale ne se penche pas suffisamment sur son cas protéiforme : le vaccin contre ce fléau est pour un horizon lointain !
Un baby-boom des espèces de tiques sévissant surtout en cette saison
Nous parlions de baby-boom des tiques, plus haut, qui se sont de surcroît adaptées à des aires de peuplement, où elles ne s’aventuraient pas auparavant ! Pour schématiser clairement, les genres anciens de tiques (Ixodes et Haemophilus) se trouvent dans les forêts. À contrario, les genres plus évolués (Dermacentor) ont pour préférence des formations végétales ouvertes : steppes et prairies. Et chose inconcevable il y a peu, les tiques investissent les zone urbaines et périurbaines : le voyant d’alerte vire au rouge écarlate !
Des tiques dont la soif de sang se révèle presque rarement satisfaite
Arrivée à l’âge adulte, une tique va être en quête d’un hôte, sur lequel en tapinois (lui injectant une substance anesthésiante), elle plantera son rostre, pour se gorger de son sang, qui sera conservé dans une poche extensible (chambre de cytolyse), avec un appétit d’ogre. Ceci se vérifie surtout chez les tiques femelles, qui les statistiques étant hallucinantes, peuvent être 624 fois plus lourdes après leur repas qu’avant ! De telles orgies permettent aux tiques de pondre de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de milliers d’œufs.
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