Les Antilles : le moustique tigre et le chikungunya inquiètent

par | 11 Juin 2023

Les Antilles à cause du moustique qui véhicule le Chikungunya sont au cœur d’une épidémie qualifiée de majeure. L’inquiétude des autorités est donc présente.

Le moustique tigre aime l'eau

[/media-credit] Le moustique tigre aime l’eau

Les Antilles ont été à plusieurs reprises citées dans les actualités concernant le Chikungunya, la Dengue et donc le moustique-tigre. En effet, certains Français qui avaient effectué un séjour ont été diagnostiqués positifs lorsqu’ils sont rentrés en France métropolitaine. Toutefois, aux Antilles, la situation pourrait s’aggraver, car la saison des pluies vient de commencer. Il faut noter que le moustique tigre apprécie particulièrement les endroits humides puisqu’il pond des œufs dans des réserves d’eau. Ces dernières favorisent ainsi le développement des larves ainsi que la prolifération du Chikungunya et de la Dengue.

Les Antilles sont dans une situation alarmante

Marisol Touraine, la ministre de la Santé a révélé que les Antilles étaient au cœur d’une épidémie majeure avec près de 5000 malades par semaine. Des messages sont diffusés dans le but d’informer au maximum les populations qui peuvent se protéger notamment en supprimant les flaques et les réserves d’eau tout en protégeant celles qui sont essentielles. Les personnes et surtout les touristes qui auraient l’occasion de voyager dans les Antilles sont donc appelés à la plus grande prudence. Les déplacements des populations favorisent la prolifération des maladies et la France n’est pas épargnée.

Le moustique tigre est présent en France

Marisol Touraine a révélé sur RMC/BFMTV que la maladie prenait une ampleur alarmante et près de 100 000 personnes ont été touchées par le Chikungunya. En ce qui concerne le sol français, il est touché par des moustiques implantés et actifs dans les départements du sud de la France et ceux de la région Rhône-Alpes. Une surveillance entomologique est effective dans plusieurs départements de l’Ouest et la vigilance est donc de mise. Ce n’est pas la première fois que le moustique tigre se hisse en Une des médias, mais cette année la prolifération semble être plus importante.

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Rédigé par Jade Bernard

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