Il y a de cela peu de temps encore, lorsque l’on pénétrait dans un cabinet médical, la personne qui nous recevait et qui pratiquait la consultation était très souvent un médecin homme, bien sûr ce profil type est toujours d’actualité, mais les femmes et les jeunes ont bousculé ces traditions ces dernières années. Cette transformation avait débuté dans les années 80 puis on avait constaté une certaine stagnation depuis ces dix dernières années, mais il semblerait que de nouveau la situation évolue en faveur des femmes plus nombreuses qu’auparavant dans la profession de médecins généralistes.

La grande conférence de santé a eu lieu à Paris et organisée par le premier ministre Manuel Valls

Elle a été l’occasion pour la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) de remettre un rapport. En plus de vingt ans, l’entrée des femmes dans la profession a été progressive et elle se dynamise lentement mais surement, chez les médecins actifs de moins de 55 ans, les femmes sont les plus nombreuses, 53% de l’effectif et pour l’ensemble de la profession les femmes obtiendraient un score très honorable de 43% contre 30% dans les années 90. Il existe pourtant quelques disparités.

Les femmes sont en nombre en ce qui concerne la médecine générale 44%

Mais elles restent en minorité dans les secteurs de la chirurgie 25%, hormis l’ophtalmologie, les femmes sont plus nombreuses en pédiatrie 67%, gynécologie 72%, médecine du travail 70%. Le médecin généraliste reste envers et contre tout, le pilier du milieu médical, il est incontournable pour tous les Français, chacun d’ailleurs a souvent le sien pour toute une vie jusqu’à la retraite et bien souvent il soigne les autres générations. Ils sont en France plus de 102.485 soit la moitié des effectifs de la profession médicale.

Les femmes ne sont pas opposées à s’installer dans les zones rurales en tant que généralistes

La féminisation de la profession progresse et s’accélère de nouveau, mais on retrouve tout de même certaines disparités dans plusieurs régions où le départ à la retraite de médecins a été compensée souvent par l’arrivée de femmes médecins généralistes prêtes à montrer leur efficacité et bouleverser encore davantage les choses établies depuis trop longtemps. La profession est vieillissante, mais elle se féminise .