La climatisation est responsable de sexisme au bureau. Les inégalités entre hommes et femmes sont de partout et malheureusement encore d’actualité dans bien des domaines. Les femmes se plaignent très souvent de souffrir du froid sur leur lieu de travail, cela ne relèverait en aucun cas d’un excès de zèle, en vérité la climatisation ne serait pas adaptée aux besoins réels des femmes.
Les hommes et les femmes ont un corps différent, les deux sexes ne ressentent pas le froid de la même manière, l’homme est en général plus gros (environ 70 kilos), ils ont moins de masse graisseuse et bien plus de muscles et leurs corps produirait plus de chaleur. Les femmes seraient à l’aise dans une pièce chauffée à 25 degrés tandis qu’un homme trouverait que 22 degrés est la température idéale pour travailler. Les femmes produiraient 35% de chaleur en moins. La climatisation installée dans les bureaux de nombreuses entreprises serait calquée sur le poids des hommes et non sur celui des femmes.
La climatisation est réglée en fonction des hommes et non des femmes
Selon une étude néerlandaise, les paramètres des climatiseurs seraient réglés de cette façon depuis 1960, basés sur le métabolisme de la gent masculine et depuis ces années rien n’aurait véritablement évolué. Il est commun de pénétrer dans un bureau et de constater que les femmes sont en général vêtues d’une petite laine, d’un foulard… A contrario, ces messieurs travaillent en petite chemisette. Les entreprises devraient tenir compte de l’évolution, se mettre à l’ordre du jour et adapter les températures aux deux sexes, pourquoi serait-ce toujours aux femmes de s’adapter ? Les entreprises réduiraient par la même occasion en baissant les climatiseurs les dommages causés à la planète.
Du sexisme entre les hommes et les femmes au travail
Travailler dans un endroit où la température est juste agréable permettrait de mieux se concentrer. Ce problème a été jugé assez important pour que des chercheurs se penchent sur le sujet, l’université des Pays-Bas et les scientifiques qui ont rendu ces résultats estiment qu’il est grand temps de changer les comportements, toutes ces réflexions ont été postées sur le New-York-Times.
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