Les petits commerces ne résistent pas, les centres villes sont de plus en plus dépourvus de ces établissements et à cause de cela, certains villages périssent jusqu’à mourir parfois, faute de dynamisme et de travail.
Un constat qui malheureusement prend de l’ampleur depuis déjà quelque temps. Selon une étude « Procos », une fédération spécialisée dans le commerce a déclaré que 8,5% des locaux commerciaux seraient inoccupés pour l’année 2014, une hausse significative qui inquiète les maires des villes concernées, l’étude estimerait que cela viendrait d’une réorganisation urbaine plutôt qu’un déclin économique. Celles qui ont tendance à sortir du lot et continuer une certaine activité sont les villes qui offrent un attrait. Les très grandes agglomérations de plus de 250.000 habitants résistent tant bien que mal avec seulement 7% de commerces vacants.
Les centres villes perdent les petits commerces, un triste paysage
L’image reste bien triste, rideaux baissés, affiches multiples indiquant une cessation d’activité, des peintures d’un autre temps, une vision qui n’est pas très joyeuse et qui n’incite pas à la promenade. Cette désertion est une résultante du départ des urbains pour les villes qui se trouvent en couronne des grandes agglomérations, les habitants désertent les centres urbains pour aller s’installer à la périphérie des villes. Le cadre est plus agréable, la vie est plus douce, ces petites villes de 1999 à 2012 ont vu la population s’agrandir de 16,7%.
Toutefois, les villages ne sont pas épargnés par les fermetures. Dans le Puy-de-Dôme, des villes près de Clermont-Ferrand ou de Montluçon comme Saint-Eloy-les-Mimes, les Ancizes ou encore Saint-Priest-des-Champs voient leurs commerces se fermer les uns après les autres.
Les petits commerces ne rivalisent pas face aux importantes structures
Les commerces qui arrivent en haut de liste sont les supermarchés et les hypermarchés, en général en dehors des grandes villes, ils proposent des galeries marchandes et les clients trouvent dans ces concepts un tout-en-un qu’ils apprécient. La fédération « Procos » souhaite que les commerces résistent et qu’ils n’abandonnent pas les centres-villes, celle de Mulhouse s’est détachée de cette désertification et les résultats qui sont constatés sont assez encourageants. Les commerces au sein des villes dépendent en grande partie des municipalités, certaines donnent à leurs agglomérations une mouvance et elles créaient des pôles attractifs.
La désertification n’atteint pas que les villes, elle est aussi très présente dans certaines campagnes, certaines communes de France peinent à garder ne serait-ce que la poste. Si cette dernière réussit à jouer les prolongations, les jours de fermeture sont plus nombreux et cela est valable dans le Puy-de-Dôme et d’autres départements de France.
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