L’impuissance du gouvernement face à cette situation semblerait ne pas entraver le travail d’UberPop, jeudi 25 juin des taxis de plusieurs villes de France ont décidé une grève.
Des débordements ont été malheureusement constatés à Paris, des actes de violence inouïs se sont produits, comme à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, dix personnes ont été interpellées, sept policiers ont été blessés et plus de soixante-dix véhicules ont subi des dommages importants. Les taxis par le biais de leur syndicat demandent une bonne fois pour toute, l’arrêt d’UberPop, jugé « illégal ». Cette société américaine a eu depuis le début de l’année 2014 plus de 400.000 utilisateurs.
Avec une application gratuite sur un smartphone, UberPop se met en relation immédiatement avec le client potentiel et des chauffeurs privés sillonnent les rues et ils prennent en charge les demandeurs.
Et si UberPop et les taxis se partageaient le marché ?
Les chauffeurs qui n’ont pas besoin de licence de taxi proposent des prix deux fois moins chers que les courses que peuvent offrir les taxis conventionnels. Cette activité toute jeune pourrait être un parallèle aux taxis traditionnels, il suffirait d’un peu d’intelligence, dans d’autres pays cela fonctionne très bien.
La France a tendance à vouloir se focaliser sur des conventions parfois bien inutiles, il faudrait laisser choisir les clients, certains préfèrent les taxis et d’autres, plus avant-gardistes, opteraient pour UberPop.
Internet se mobilise en faveur d’Uber
Aucune décision de justice ne statuera avant le dernier trimestre de l’année 2015, des affrontements qui devraient durer. Vendredi, le ministre de l’Intérieur a déposé plaint contre UberPop, mais cela ne devrait pas entraver leur travail. Le directeur général d’UberPop s’est engagé à cesser toute activité dès un arrêté de justice.
Une pétition a circulé sur internet hier, il y a eu dans la journée plus de 93.600 signatures en faveur pour cette application.
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