Les symptômes sont généralement très caractéristiques, douleurs dans la poitrine, essoufflement, battements irréguliers du cœur, sueurs, mais chez les femmes, il sont différents, c’est pourquoi il est parfois difficile de l’identifier au moment venu. L’infarctus du myocarde touche 150.000 personnes chaque année en France, l’hérédité, le tabac, la tension artérielle, une mauvaise hygiène de vie sont des facteurs aggravants. Les femmes arrivent souvent trop tard après les premiers signes à l’hôpital. Les cas d’infarctus de moins de 50 ans ont triplé ces quinze dernières années.
Les symptômes chez les femmes ne sont pas les mêmes
C’est malheureusement le triste constat de la fédération française de cardiologie émise le jeudi 29 septembre journée mondiale du cœur. Si l’on est sujette au stress, au diabète, à l’hypertension artérielle, si l’on accentue ces facteurs avec une consommation de tabac, que l’on ne pratique pas d’activité physique régulière, l’infarctus peut guetter sournoisement. C’est alors que les symptômes différents de ceux des hommes se font ressentir, grande fatigue persistante, troubles digestifs voire nausées, essoufflement à l’effort ou au repos, palpitations, tous ces troubles doivent faire l’objet d’attention toute particulière.
La gent féminine est de plus en plus la cible d’un infarctus
Les femmes ont également tendance à minimiser les douleurs, les associant très souvent au stress ou à l’anxiété. Selon l’institut de veille sanitaire, le nombre de patientes de 45 à 54 ans qui ont été hospitalisées pour ce problème de santé a augmenté de plus de 18% entre 2002 et 2008 alors qu’ il a reculé chez les hommes durant cette même période. Les études démontrent que les femmes arrivent à l’hôpital aux services d’urgence une heure plus tard que les hommes. Ce retard de diagnostic peut bien souvent être fatal pour les patientes. C’est malheureusement une perte de chance car selon les professionnels, les femmes se remettent plus difficilement.
Elles doivent être vigilantes aux trois phases de la vie hormonale, lors de la prescription de la pilule, pendant la grossesse, à l’âge de la ménopause. Contrairement à certains préjugés, l’infarctus concernent aussi les femmes, de plus en plus en sont victimes chaque année.
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