Tous ceux qui fréquentent les bars et les restaurants et ceux qui y travaillent devaient avant que la loi l’interdise supporter le tabagisme passif. De nouvelles recherches qui sont parues cette semaine montreraient que la loi qui a été mise en place dans plusieurs pays a permis de réduire les dangers liés au tabagisme passif et tout particulièrement les pathologies cardio-vasculaires.
Des résultats encourageants sur le tabagisme passif
Ces résultats très encourageants sont parus sur le site Cochrane Library. Tous les pays qui ont mis en place cette interdiction de fumer dans les lieux publics démontrent bien que le tabagisme passif avait de réelles nuisances sur la santé des non-fumeurs. La toute première interdiction de fumer dans les endroits publics est apparue en Irlande en 2004, de nombreux pays ont suivi l’exemple et la France depuis 2007 a elle aussi perpétrée cette mesure de loi. Pour mettre en place cette nouvelle étude, une équipe de scientifiques irlandais a étudié plusieurs enquêtes plus de 77 dans 29 pays différents, dont l’Espagne, les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni.
L’interdiction de fumer dans les lieux publics diminue des pathologies
Cette nouvelle étude est surtout consacrée sur les risques pour la santé associés au tabagisme passif. Les chercheurs ont mis en évidence que sur 44 études réalisées ultérieurement qui se concentraient sur les maladies cardio-vasculaires, 33 démontraient une baisse tout de même importante de ces pathologies suite à la mise en place de la loi interdisant de fumer dans les bars et restaurants. Les résultats qui ont illustré cette nouvelle étude devront être poursuivis pour connaitre à long terme les effets de cette interdiction de fumer sur les groupes bien précis, les enfants, les minorités et les personnes précaires (université collège de Dublin).
Le tabagisme passif à l’origine de 600 000 décès
L’OMS rappelle que le tabac tue 6 millions de personnes chaque année, plus de 600.000 de ces décès concernent les non-fumeurs, 18% de la population serait actuellement protégée suite aux interdictions de fumer dans les lieux publics. Durant le XXe siècle, le tabac a causé la mort de plus de 100 millions de personnes dans le monde et il est estimé à 1 milliard pour le XXIe siècle si rien n’est entrepris sérieusement. En France, 73.000 décès chaque année suite au tabac, en 2025, le nombre de décès de femmes par cancer du poumon devrait égaler les décès par cancer du sein.
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