Le livret A qui restait un  moyen d’épargner est aujourd’hui boudé par les Français qui ont réalisé une forte décollecte en 2014 et en fin d’année.

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Le français en général aime bien avoir un petit pécule et cela malgré la crise, le livret A était très apprécié depuis sa création grâce à sa facilité, son taux attractif. En 2014, il a été boudé par la plupart d’entre nous et le montant des retraits a dépassé celui des dépôts. Le taux d’intérêt ne s’élève plus qu’à 1% depuis août 2014 et il pourrait encore chuter le 1er février prochain sauf si le gouvernement intervient une nouvelle fois. L’année qui vient de s’écouler a vu s’effondrer les dépôts et en contrepartie les retraits ont dépassé les 6,13 milliards d’euros (ces chiffres sont fournis par la Caisse des Dépôts).

Le Livret A et le LDD affichent une fin d’année critique

Le livret de développement durable (LDD) a terminé également l’année négativement comme ce fut le cas pour le Livret A. Les sommes déposées sur ces deux produits ont atteint 365,1 milliards d’euros fin 2014. Le taux d’intérêt a joué dans cet éloignement, auparavant à 1,25%, il est actuellement à 1%. Les Français ont  préféré placer leur argent dans les assurances vies qui restent les plus rentables. Ces dernières ont donc connu un véritable succès en parallèle de ces deux solutions d’épargne.

Le Livret A pourrait être maintenu à 1 % en février

L’inflation nulle fin 2014 aurait dû faire encore baisser le taux du livret A, mais jeudi dernier, le gouvernement a maintenu les 1 % d’intérêts, la banque de France pour sa part proposait un taux à 0,75%. Il faudra donc attendre le 1er février pour savoir si la décision a été appliquée. Néanmoins, le chef de l’État a décidé de baisser le taux du plan d’épargne logement (PEL), il était à 2,5% puis 2% au premier février. Le livret A a été créé en 1818, le taux de rémunération n’a jamais franchi le seuil des 1%.