Pour l’origine des viandes, les clients sont toujours mal renseignés

Viande

L’association « Familles rurales » vient  de publier une nouvelle étude visant à mettre en évidence la compréhension réelle des consommateurs concernant l’étiquetage sur l’origine des viandes aujourd’hui consommée en France. Alors que la crise agricole ne fait que accroître, les démonstrations de force se multiplient dans certaines régions, blocage de certaines rocades, distributions de produits locaux, les agriculteurs demandent plus de transparence sur l’origine de la viande. Les Français sont-ils après le scandale de la viande de cheval plus rassurés sur la traçabilité ou sont-ils toujours autant dans le flou ?

Les clients n’accordent pas une réelle importance à l’origine des vidandes

L’étude de « Familles Rurales » met en évidence que les consommateurs malgré quelques efforts n’ont pas le sentiment d’être toujours bien informés sur l’origine de la viande et cela concerne surtout les plats préparés, plus de 700 familles ont été consultées et 70% estiment que l’origine de la viande est identifiable, 9% pour les plats préparés. Les consommateurs ont du mal à retrouver dans cet étiquetage brouillon une traçabilité simple et compréhensible. L’origine du produit est pourtant le premier critère d’achat devant le prix. Plusieurs labels existent depuis 2014 afin de garantir l’origine de la viande et selon l’enquête, plus de 70% des consommateurs ne lui accorderaient qu’un crédit minime. »

Les séquelles du scandale de la viande de cheval

D’où vient cette méfiance ? Sans doute depuis 2013, la viande de cheval dans les lasagnes, cet épisode  a touché l’ensemble des plats préparés toutes marques confondues, depuis cette date, le doute est présent chez la plupart des consommateurs. Aujourd’hui, seulement un tiers des Français se sent bien informé sur l’origine de la viande  selon « Familles Rurales », malgré le scandale de la viande de cheval plus d’un produit  sur deux sur deux n’aurait pas de traçabilité sur la viande employée selon l’association UFC Que Choisir dans une étude parue début février.

Les marges expliquent-elles un manque de lisibilité ?

Pourquoi refuser un étiquetage clair ? Un surcoût dénoncé par les industriels, mais la seule raison ne serait-ce pas simplement comme a pu souligner le chargé de mission alimentaire de UFC Que Choisir dans le Figaro « une course à la marge » ? Les Français sont suspicieux, mais comment faire autrement ?

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