Le cas suspect a été détecté dans le département des Ardennes, des analyses sont en cours et les résultats devraient être connus dans plusieurs jours. L’encéphalopathie spongiforme bovine qui est appelée plus vulgairement maladie de la vache folle a eu d’énormes conséquences sur l’agriculture européenne.
La vache folle est une maladie inquiétante
Apparue dans les années 80 en Angleterre, la maladie s’est répandue dans de nombreux pays de l’Europe et le seul terme « vache folle » évoque chez de nombreuses personnes des images traumatisantes et une peur en ce qui concerne l’ingestion de la viande bovine. Alors que la grippe aviaire a sévi dans plusieurs élevages de volailles depuis quelques mois, faut-il aujourd’hui de nouveau craindre une épidémie sur la viande bovine ?
Un précédent cas avait été référencé en France en 2011
Le troupeau suspecté a été mis en quarantaine, plus de 400 vaches Salers sont sous surveillance au titre préventif en attendant les résultats des analyses comme vient de l’indiquer le ministère de l’Agriculture. La suspicion a été mise en évidence lors d’analyses effectuées sur la vache à l’équarrissage le 17 mars dernier et une enquête épidémiologique a été mise en place pour mieux comprendre l’origine de l’éventuelle maladie de la vache folle, mais tout cela reste à confirmer. Le dernier cas remonte à 2011 dans le département des Pyrénées Atlantiques. Depuis octobre 2012, seulement les bovins de plus de 12 ans susceptibles d’avoir consommé des farines animales sont dépistés ainsi que ceux morts en dehors des abattoirs. La maladie de la vache folle est une infection dégénérative du système nerveux des bovins, elle est mortelle pour l’animal et elle est transmissible à l’homme via l’ingestion de la viande contaminée. Aujourd’hui l’épidémie est presque éradiquée. À la suite de la crise de la maladie de la vache folle, des mesures ont été prises, la traçabilité des animaux au niveau européen a permis d’améliorer les pratiques dans ce domaine.
Le gouvernement souhaite rassurer les consommateurs de viandes
En France, la législation est contraignante, ce qui permet de rassurer au mieux le consommateur. Si le cas des Ardennes est confirmé dans les jours prochains, la France repassera dans la catégorie « pays à risque maîtrisé ». La direction générale de l’alimentation (DGAL), tient à rassurer le grand public, car les cas sont extrêmement rares, car désormais les animaux sont nés après l’interdiction des farines animales comme le rappelle l’Est Clair.
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