La maladie du soda est une pathologie silencieuse qui se développe sans aucun symptôme. En France, elle ne cesse de progresser, entre 25 et 30% de la population serait concernée. Au fil des années, la malbouffe, la sédentarité, le diabète, l’obésité font que le foie se gorge de graisses, il ne possède plus la capacité de la transformer, certains malades développent alors la stéatose hépatique non alcoolique. Lorsque les signes de fatigue apparaissent, il est parfois déjà trop tard, plus de 5% des patients ont un cancer du foie. Les experts estiment que d’ici 2020, cette pathologie devienne la première cause de transplantation hépatique dans notre pays.
Cette maladie du soda inquiète de plus en plus les professionnels de santé
Développer une cirrhose du foie sans boire une seule goutte d’alcool, est-ce possible ? A forte dose, le sucre favorise l’accumulation des graisses dans le foie. Ceux qui boivent au moins un soda par jour ont plus de risque de s’exposer à une stéatose hépatique non alcoolique. Mange-t-on trop de sucres ? Une grande partie de la population en consomme de façon déraisonné. Les maladies liées à la consommation abusive de sucre sont un réel danger pour la santé. La solution, en manger bien moins, surtout, éviter les sucres cachés dans les produits industriels, les sodas. L’OMS recommande 50 grammes de sucres par jour, il faudrait même abaisser ce taux de plus de 5%. Les sodas light ne sont pas directement mis en cause, mais ils habituent le palais à un goût sucré, ce qui provoque une sorte de dépendance. Une canette de Coca Cola est égale à 35 grammes de sucre, un verre de boisson énergisante à 23 g, lorsque l’on sait que les ados en boivent plusieurs par jour, le seuil autorisé est très vite dépassé.
Au fil des jours, la maladie du soda s’installe sournoisement
La stéatose hépatique non alcoolique progresse doucement dans l’organisme, elle met des années avant de se manifester. La cause première de l’explosion de cette maladie, notre mode de vie, l’inactivité, l’obésité, la malbouffe, la surconsommation de produits transformés. Au fil du temps, le foie s’abîme, les lésions surviennent. Il n’existe aucun traitement à ce jour, les scientifiques espèrent que des campagnes de prévention pourront faire prendre conscience de la gravité des faits. De plus en plus de laboratoires s’intéressent à cette pathologie afin de trouver un remède, un est à l’essai mais il n’est pas encore commercialisé. La France était pourtant un pays où la gastronomie était renommée. La malbouffe tue plus que l’alcool, le sexe et le tabac réunis.
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