Maltraitance des enfants : les médecins doivent réagir au 1er doute

par | 11 Juin 2023

La maltraitance des enfants est au cœur des inquiétudes et une demande a été faite aux médecins qui sont invités à réagir plus souvent.

Enfant

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La maltraitance des enfants fait généralement la Une de la presse lorsque le drame se produit. De nombreuses affaires ont rythmé les quotidiens comme Fiona, Tiphaine et bien d’autres qui subissent les coups dans le silence et la peur. La maltraitance n’est pas forcément physique puisqu’elle peut être psychologique et les dégâts dans les deux cas de figure sont importants et parfois irréversibles. La maltraitance des enfants est dans la plupart des situations assez difficile à détecter, mais les médecins ont été interpellés.

Les médecins invités à se former sur la maltraitance des enfants

La HAS (Haute Autorité de Santé) partage une statistique déconcertante pour la France puisque 200 nourrissons sont victimes du « bébé secoué » tous les ans. Elle demande donc aux médecins de réagir davantage et de signaler les cas au moindre doute en précisant que « signaler n’est pas juger, c’est un acte médical ». Ils ont donc le devoir de porter assistance et de partager leur ressenti avec le Procureur de la République en saisissant le TGI (Tribunal de Grande Instance) lorsqu’un danger est référencé. Si le médecin a un doute sur un fait de maltraitance, il est impératif qu’il évoque ce sujet avec des professionnels ou le service de la protection de l’enfance.

Des documents pour détecter la maltraitance des enfants

La HAS a décidé de se mobiliser face au manque de formation des professionnels de santé qui sont généralement les premiers à être face à la maltraitance des enfants. Plusieurs documents ont donc été partagés sur le site de la Haute Autorité notamment pour permettre aux médecins de repérer plus facilement les faits. La fiche signalétique est donc bien conçue et elle s’adapte à toutes les interrogations. Lorsqu’une information correspond à un fait, il suffit de cliquer sur l’encadré pour être redirigé vers l’entité compétente. La HAS souhaite changer les choses, car les signalements du secteur médical sont seulement de 5 %.

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Rédigé par Jade Bernard

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