Marseille : les photos de ses collègues étaient détournées sur des sites pornos

par | 11 Juin 2023

À Marseille, des sites pornos étaient alimentés par des photos assez spéciales. Ces dernières étaient celles des collègues d’un trentenaire. Il réalisait ainsi des montages et la justice française a décidé de se prononcer dans ce dossier.

Ordinateur

Ordinateur / Crédit Photo : Pixabay – cosmix

À Marseille, un homme utilisait les clichés de ses collègues pour alimenter des sites pornographiques. Ces derniers sont nombreux sur la toile, certains sont professionnels alors que d’autres sont amateurs. De ce fait, les adeptes peuvent poster comme ils le souhaitent des clichés ou encore des vidéos. L’avocat du principal intéressé estime que son client doit se soigner, il n’était donc pas utile d’obtenir une condamnation avec de la prison ferme, car celle-ci n’est pas conseillée dans ce genre d’affaires.

À Marseille, il devra indemniser les collègues féminines pour préjudice moral

La justice de Marseille a donc rendu sa décision concernant le dossier des montages réalisés avec des photos des collègues. 38 parties civiles doivent être indemnisées pour un total de 69 000 euros. Il faut noter qu’il y a eu un réel préjudice moral, car les femmes victimes de ces montages ont été contraintes de vivre avec le regard des autres. Il n’est pas évident d’avoir son visage sur des sites pornos surtout lorsque la diffusion n’est pas réelle ni consentie.

À 33 ans, il détournait les photos des femmes pour des sites pornos

Cet homme de 33 ans était un ancien sous-officier de la Marine et il s’occupait de la sécurité du réseau informatique du ministère de la Défense. Le trentenaire récupérait les clichés sur la toile en piochant du côté de Copains d’avant ou de Facebook. En les détournant, il construisait ainsi des images pornographiques selon Ouest France. Il avait demandé au tribunal que sa condamnation ne soit pas inscrite, il a décidé de rejeter cette demande tout en prononçant une peine de prison de 2 ans avec sursis. En parallèle, il est contraint de suivre un traitement et il bénéficie d’une mise à l’épreuve de 24 mois.

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Rédigé par Jade Bernard

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