La santé et l’alimentation sont étroitement liées, lorsque cette dernière est variée, équilibrée, c’est un élément primordial dans la prévention, la lutte contre de nombreuses maladies. L’alimentation de qualité reste la première des médecines. Plusieurs études ont démontré depuis des décennies que la nutrition est la base d’une bonne santé. Certaines pathologies comme les troubles cardiovasculaires, le diabète de type 2, l’obésité pourraient être réduites avec des aliments sains, une activité physique régulière…
L’impact de la nutrition n’est plus à démontrer pourtant, la malbouffe est encore bien trop présente dans notre société moderne
Une alimentation équilibrée, variée, suffisante, diversifiée est nécessaire à la croissance, au maintien d’un bon système immunitaire, à la fertilité, à la préservation des performances cognitives, au combat des infections. Bientôt les premiers froids vont s’inviter dans notre quotidien avec son lot de maladies hivernales, s’y préparer avec une bonne alimentation, c’est donner à son organisme une chance supplémentaire de rester en bonne santé. Les fruits, les légumes, au moins cinq portions par jour, crus, cuits, préparés, frais, surgelés, en conserve, peu importe, l’idéal c’est de varier leur consommation, d’en diversifier les variétés. Les produits laitiers, au moins trois par jour, les féculents, à chaque repas, les matières grasses, les produits sucrés et salés sont à limiter, l’eau sera consommée à volonté, la viande, le poisson, une à deux fois par semaine pour les adultes.
La mauvaise alimentation est responsable de plus de dix millions de décès par an
Selon une étude menée par l’institut de mesure, d’évaluation de la santé à Seattle aux Etats-Unis, de nombreux décès pourraient être évités si la population prenait enfin conscience que mal se nourrir, c’est participer à la détérioration de sa santé. Les conséquences d’une alimentation trop riche, trop salée, trop sucrée, trop industrielle, enfin en un mot, trop déséquilibrée, c’est délibérément se rendre malade. Selon les résultats de l’étude, l’obésité ainsi que des taux trop importants de cholestérol dans le sang sont les deux principaux facteurs à risque de décès. Le tabac est également un facteur aggravant, il tue plus de sept millions de personnes dans le monde. Le danger est donc dans nos assiettes, entre 2015 et 2016, la proportion de personnes mal nourries a augmenté pour la première fois depuis dix ans, plus de 11% de la population mondiale. L’être humain a parfois la possibilité de se faire du bien mais malheureusement, il choisit souvent la mauvaise solution quant à ceux qui n’ont pas le choix, la planète les oublie.
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