Dans le Tard, deux médecins et un pharmacien ont été arrêtés après le décès d’un patient qui avait subi un traitement oculaire.
Suite au décès de son mari en octobre dernier, sa femme a décidé de porter plainte contre le corps médical, un médecin généraliste, un ophtalmologue et un pharmacien. Ils ont été placés en garde à vue mardi à Albi dans le Tarn. L’ophtalmologue avait prescrit à son patient des antibiotiques et des vitamines, car il souffrait d’une infection à l’œil, selon le diagnostic du spécialiste, cela résultait d’une toxoplasmose qu’il avait dû contracter quand il était enfant, ses paroles ont été rapportées par l’avocat de la plaignante. Ce père de famille âgé de 34 ans est décédé des suites d’une erreur de prescription de l’ophtalmologue, le pharmacien en charge de délivrer l’ordonnance n’aurait pas vu l’erreur de dosage de ce médicament contre la toxoplasmose (la malocide), il aurait donc remis les médicaments sans se poser de questions.
Un traitement oculaire cause la mort d’un patient âgé de 34 ans
Les mises en examen des médecins toutes spécialités confondues sont très rares, mais pour l’avocat de la plaignante, « il s’agirait d’une succession de négligence ». Le patient a eu dès l’absorption de son traitement surdosé des complications, il a eu « des malaises très sévères ». Prévenant le médecin généraliste ainsi que l’ophtalmologue, tous deux auraient dit au patient de poursuivre ses médicaments, l’homme avait été hospitalisé dans un état grave et malheureusement il est décédé deux jours plus tard.
Un surdosage effectué par un médecin
La toxoplasmose est une maladie parasitaire, le parasite infecte les animaux à sang chaud, mais aussi les humains. Traditionnellement, cette pathologie est bénigne, elle est présente dans le monde entier et on estime qu’un tiers de la population mondiale est infectée, la toxoplasmose est transmise par la mère à son fœtus, mais le risque et la gravité que le fœtus soit atteint dépendent du stade de la grossesse. Il atteint 70 % en fin de grossesse et le fœtus subira alors essentiellement des lésions oculaires. Dans cette affaire d’Albi, la justice a été saisie avec constitution de partie civile.
0 commentaires