Une menace écoterroriste sur le lait pour les bébés a été faite en Nouvelle-Zélande et le fait n’est pas anodin et les autorités sont concentrées.
Cette menace écoterroriste est prise très au sérieux par les autorités néo-zélandaises, grand exportateur de produits laitiers et de lait pour bébés. Michel Barnett, le président de l’association des exportateurs de lait pour les nourrissons a déclaré que l’industrie n’avait pas besoin de cette nouvelle crise. Des lettres anonymes de menaces accompagnées de boites de laits de bébés empoisonnés ont été envoyées en novembre 2014 à la coopérative néo-zélandaise Fronterra. Les auteurs de ces menaces demandaient le retrait du poison « 1080 », il est utilisé pour le contrôle des naissances des chats, si cela n’était pas fait avant la fin du mois de mars ils mettraient leurs menaces à exécution : ils empoisonneraient le lait pour les nourrissons.
John Key évoque une menace écoterroriste réelle
Sont-elles réelles ou s’agit-il simplement d’intimidations pour obtenir gain de cause ? Les autorités tout de même inquiètes ont demandé d’examiner avec soin les boites de lait et aux directeurs de supermarché d’enfermer celles-ci à l’abri des consommateurs. Le premier ministre, John Key a évoqué une menace « écoterroriste » selon lui la mise en exécution de cette menace a peu raison d’être. Cette affaire survient peu à près une fausse alerte de botulisme qui avait conduit les produits Fronterra à se retirer des exportations de l’Arabie Saoudite à la Chine en 2013.
Une menace écoterroriste qui fragilise les exportations
Le président de l’association des exportations de lait a déclaré que de nouveau on assistait à une attaque qui fragilisait les exportations agroalimentaires et que tout cela était grave. La police néo-zélandaise a ouvert une enquête ce mardi après la réception de ces lettres anonymes menaçant d’empoisonner le lait des nourrissons. Les exportations annuelles de lait pour bébés pour la Chine représentent trois milliards de NZD (deux milliards d’euros).
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