En milieu de semaine, plus d’une quarantaine de personnes ont été prises en charge par l’agence régionale de santé PACA, ils ont reçu un traitement préventif en urgence après le décès d’un jeune homme de 28 ans. La souche serait un méningocoque de type C. Le risque épidémique reste faible du fait de la contagion très modérée de celle(ci. Depuis 2008, le haut conseil de la santé publique recommande la vaccination anti-méningocoque chez certaines personnes, malgré ces recommandations, la couverture vaccinale reste très faible.
Les méningites d’origine virales ce sont les plus fréquentes
Les méningites bactériennes sont les plus graves et on identifie plusieurs germes responsables des deux tiers des méningites. La méningite de type C se traduit par l’infection du liquide qui enveloppe le cerveau, la moelle épinière appelée également les méninges, elles entraînent des séquelles auditives dans plus de 20% des cas. Parmi les 469 cas recensés en France en 2015, il y a eu 11% de décès, 5% de séquelles. Une incidence qui reste élevée en France, notre pays figure en tête des pays européens. Une création officielle d’une journée nationale contre la méningite chaque premier samedi d’octobre à l’initiative de l’association Audrey devrait améliorer la sensibilisation du public à envisager une couverture vaccinale plus importante. Pourtant de nombreux Français se posent des questions sur l’utilité, l’efficacité, les effets secondaires des vaccins, celui de la méningite ne fait pas exception.
Maux de tête, fièvre élevée, raideur de la nuque, ce sont les principaux symptômes de la méningite de type C
Cette maladie se développe en quelques heures, il est essentiel de la diagnostiquer très tôt. La méningite de type C doit effectivement être décelée très vite via une ponction lombaire afin de la traiter très rapidement car elle peut entraîner la mort. Selon les professionnels de santé, cette maladie peut très vite devenir dramatique en seulement quelques heures. La peau se couvre de taches, la tension baisse, le coma est alors inévitable. Depuis 2010, il existe un vaccin pour les nourrissons, les enfants, les jeunes adultes. A partir de janvier 2018, il va devenir obligatoire. L’objectif du gouvernement, réduire considérablement le nombre de décès liés à cette maladie.
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