L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (l’ANSES) vient de publier une liste de plusieurs substances chimiques, elles sont utilisées pour la fabrication des meubles, elles représenteraient toutes un réel danger pour la santé. Un étiquetage de composition devrait voir le jour peut-être d’ici 2020.
L’étiquetage est à la mode, on nous en met un peu partout sans trop comprendre les termes employés. Depuis 2013, il est obligatoire en ce qui concerne la décoration, la construction. Le plan de santé environnement prévoit d’étendre cet étiquetage aux produits d’ameublements. Selon l’ANSES, ces substances sont en partie volatiles et elles sont responsables de la pollution de nos intérieurs. La liste qui vient d’être publiée nous dévoile que 31 substances seraient particulièrement nocives, elles seraient cancérigènes, elles affecteraient les capacités reproductives, on les trouve principalement dans le mobilier qui est rembourré, ce qui procure une assise confortable, mais une santé précaire.
Une pollution émane de nombreux meubles d’intérieur
Les chaises, les fauteuils, les matelas, les sommiers sont concernés par cette pollution ambiante, mais les substances chimiques se logent également dans les meubles de rangement, les tables et autres bureaux composés en bois, en plastique, de pierre.
Des substances nocives utilisées pour les meubles
En attendant un prochain étiquetage net et précis et obligatoire, un accord pourrait voir le jour avec les fabricants volontaires de transparence pour au moins étiqueter les meubles destinés aux enfants. La liste des substances chimiques est à consulter partiellement sur Pourquoidocteur. La pollution intérieure doit absolument être considérée comme une préoccupation de santé publique. Les Français passent environ 90% de leur temps chez eux, ils sont confrontés à une pollution intérieure aussi nocive que celle qui est présente à l’extérieur. L’impact sanitaire est considérable, des décès prématurés, des maladies sont à déplorer malheureusement. Il est grand temps de réagir.
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