Les militaires du plan Vigipirate sont fatigués, mais ces CRS épuisés par le dispositif recevront une revalorisation de la part du gouvernement français.
Les syndicats de police ont été reçus par le ministère de l’Intérieur lundi soir, UNSA-Police qui se dit n’appartenir à aucun mouvement politique a déclaré que suite à cet entretien, les patrons de la police nationale ainsi que le gouvernement proposaient une augmentation de 2 euros sur la prime d’indemnité journalière d’absence temporaire qui était jusqu’à maintenant de 30 euros par jour. Cette prime est touchée par les CRS quel que soit leur grade et elle s’ajoute à leur solde, elle n’a pas été revalorisée depuis dix ans. Les syndicats de police mécontents de cette décision jugée ridicule ont manifesté leur colère hier mardi. Depuis les attentats de janvier dernier, la police toutes corporations confondues est sollicitée davantage, le plan Vigipirate qui a été rehaussé exige une mobilisation plus importante et donc plus fatigante.
Les militaires épuisés par le plan Vigipirate obtiennent 2€
Dans la police, les arrêts pour les maladies sont très fréquents et depuis le début de l’année cela n’a fait qu’empirer. En France, chaque jour 10 500 militaires sont en faction pour protéger les sites à risque principalement juifs, un millier de CRS sont également sollicités pour surveiller et intervenir lors de problèmes graves tels que des attentats. Le plan Vigipirate qui est en place pour maintenir la sécurité de notre pays va se poursuivre jusqu’à nouvel ordre et le mécontentement des policiers également. Une revalorisation de 8 euros avait été demandée par certains syndicats de police, l’augmentation proposée de deux euros ne va pas arranger le fossé qui est en train de se creuser entre la profession et le gouvernement en place.
Les CRS de France face à un ras le bol
Trois compagnies de CRS se sont mises en arrêt maladie au début du mois d’avril pour montrer leur désaccord, ils veulent un peu plus de reconnaissance, car leur métier est difficile, dangereux et le stress est permanent, les syndicats de police décrivent un « ras-le-bol » chez les CRS. Il y a trois mois, ils étaient des « héros », on les acclamaient, les applaudissaient et aujourd’hui ils sont retournés à leur quotidien. Ils sont 13 000 en France.
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