Sous Monoprix, près de 200 squelettes étaient dissimulés. Cette trouvaille insolite a eu l’occasion de permettre la découverte d’un cimetière.
Au cours d’une réhabilitation d’un supermarché à Paris de l’enseigne Monoprix, une découverte étonnante a été faite. Des squelettes dans des fosses communes ont été mis à jour, le directeur du magasin, Pascal Roy voulait supprimer un promontoire qui se trouvait au deuxième sous-sol, ceci avait déclenché des « fouilles préventives« . Selon ses propos, elles étaient nécessaires, car le supermarché se trouvait à la place d’un cimetière, mais en aucun cas des fosses communes. L’archéologue, Isabelle Abadie a souligné qu’au moment de la désaffection du cimetière, tous les restes des morts avaient été transportés soigneusement aux catacombes de Paris, mais elle a ajouté que le travail avait été mal réalisé. Pour l’instant, huit fosses communes ont été trouvées dont une cinquantaine de squelettes.
Quelques explications concernant les squelettes sous Monoprix
Sous ce Monoprix, les fouilles ne sont pas terminées et d’autres ossements pourraient être déterrés, le terrain se prête à la conservation. Les individus ont été ensevelis les bras croisés, les jambes serrées et ils devaient être sans doute enveloppés d’un drap de protection. Il y a des hommes, des enfants, des femmes, les personnes sur les lieux des fouilles pensent que cette mortalité importante relève peut-être d’une épidémie à l’époque du quinzième ou seizième siècle causée par la peste ou la variole, mais pour l’instant ce ne sont que des suppositions. Selon les premières informations, les squelettes ne présenteraient aucune lésion, ce qui pourrait déterminer une mort violente, des prélèvements ADN sont en cours et ils révéleront sans doute le mystère de ces fouilles. Il se possible de savoir également si des familles sont regroupées .
Trouver une sépulture pour tous les squelettes
Les fouilles devraient prendre fin le 20 mars, car le magasin doit reprendre les travaux de rénovation, les ossements vont être transportés au site de l’INRAP et seront traités « avec le plus grand respect ». Ces paroles sont celles du directeur régional des affaires culturelles de l’Ile de France (Pascal Lanuit), plus tard le gouvernement devra trouver une sépulture pour tous ces corps.
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