Un homme est mort après avoir avalé 56 shooters à Clermont-Ferrand. La justice a convoqué le patron de l’établissement.

Verre d’alcool

Dans le secteur de l’alcool, certains se questionnent sur la responsabilité des patrons de bar. Ces derniers doivent-ils continuer à servir de l’alcool en cas d’ébriété ? La réponse n’est pas vraiment tranchée selon un sondage réalisé par M6 et diffusé dans le 20 heures. Dans tous les cas, le patron de ce bar de Clermont-Ferrand est poursuivi devant la justice en Auvergne et il risque jusqu’à 5 mois de prison et plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amende s’il est reconnu coupable. Le verdict est attendu pour la fin du mois de mai.

Après 56 shooters, il perd la vie à Clermont-Ferrand

Pour rappel, les faits se sont déroulés à Clermont-Ferrand, dans un bar baptisé Starter comme le mentionne La Montagne. En octobre dernier, un homme tente de battre le record du nombre de shooters ingurgités et le gagnant est ensuite inscrit sur une ardoise avec son prénom. La victime réussit à le battre et à boire 56 shooters, mais il fait un coma éthylique. Il est donc décédé après avoir bu une grande quantité d’alcool et ce drame permet de mettre le doigt sur les dangers engendrés par une telle consommation.

La responsabilité du patron du bar de Clermont-Ferrand

Dans le journal, l’avocat de la fille de la victime qui a décidé de porter l’affaire devant la justice estime que les 12 derniers shooters n’auraient pas dû être servis, car ils posent un véritable problème. Selon lui, le patron de ce bar aurait dû constater que la quantité d’alcool était trop importante et il aurait dû refuser de le servir. L’avocat insiste sur le fait que la victime avait tout de même ingurgité en seulement 2 heures près de 1.12 litre d’alcool. Pour rappel, les shooters sont de petits verres d’alcool fort qu’il faut avaler cul sec.