Les moustiques sont insupportables et ils ont sans doute que des défauts. Toutefois, ils ont une technique pour chasser leur proie et les humains ont des difficultés à leur échapper.
Lorsque les beaux jours arrivent, il y a aussi le calvaire des moustiques qui est au programme. Ces derniers sont insupportables la nuit lorsque nous sommes à l’extérieur, mais ils sont aussi pénibles au moment du coucher. Ils tournoient au-dessus de la tête et le sommeil est difficile à trouver. Tous ces ennuis reposent sur la technique utilisée par les moustiques et elle est imparable. Il est impossible de leur échapper, car elle repose sur la détection du CO2.
Un capteur de chaleur et un détecteur de CO2, les armes infaillibles des moustiques
De ce fait, lorsqu’une personne respire, elle dégage du CO2 et c’est de cette manière que les moustiques identifient une proie. Par conséquent, pour qu’ils ne viennent plus nous embêter, il faudrait arrêter de respirer et donc mourir. Cette découverte a été faite aux États-Unis, par l’Université de Washington. Les scientifiques ont même pu constater que les moustiques ont la capacité de détecter le CO2 à une cinquantaine de mètres. Par conséquent, un simple arrêt de respiration pendant quelques secondes ne suffit pas pour s’en débarrasser. Ils sont également équipés d’une très bonne vue, car ils sont en mesure de repérer visuellement la proie à une quinzaine de mètres.
Les moustiques détectent une proie à une cinquantaine de mètres
Ces deux méthodes couplées leur permettent de ne jamais rater une cible. Les moustiques mettent ensuite en place une troisième technique pour goûter avec passion au sang. Ce dernier est identifié grâce à des capteurs de chaleur. Ils connaissent ainsi l’endroit exact où ils pourront se sustenter tranquillement. Une multitude de produits ont vu le jour dans les commerces et nombreux sont ceux qui sont inefficaces. Certains ont même développé des applications qui ne servent strictement à rien. La citronnelle semble porter ses fruits, mais les moustiques ne jettent jamais l’éponge.
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