Parfois, on peut se demander où vont s’arrêter la science, les découvertes, les objets insolites, mais, cette fois, il s’agit d’une prouesse technologique, mais est-elle vraiment utile ? Une star-up américaine vient de mettre au point un tampon hygiénique connecté qui devrait rendre le quotidien des femmes moins stressant, plus de fuites, tout est sous contrôle, pour la première fois, ce tampon « my flow » va suivre en temps réel via une application mobile l’évolution des règles.
Un tampon hygiénique relié à un boîtier placé dans le sous-vêtement
Est-ce intelligent, cette avancée technologique va-t-elle révolutionner l’intimité des femmes, des jeunes filles ou n’est-ce qu’un produit inutile ? À première vue, ce n’est qu’un tampon classique, mais en vérité, il s’agit d’un capteur connecté placé dans un tampon hygiénique relié par un fil suffisamment long à un boitier que l’on pourra dissimuler dans son soutien gorge et lui même connecté à un smartphone. Qui a bien pu créer un tel produit ?
Un capteur dissimulé à l’intérieur du vagin dans le tampon
Il s’agit en fait d’un projet de plusieurs étudiants de l’université de Berkeley en Californie. L’application permet de suivre en direct le flux des règles et elle vous informe quand il faut changer le tampon, elle enregistre également le début ainsi que la fin des règles. Elle peut comptabiliser les jours où le cycle menstruel a été le plus intense. Est-ce que les femmes voudront un capteur à l’intérieur de leur vagin, cette invention ne va-t-elle pas en refréner certaines ?
My Flow demandera 45 euros
Pour l’instant ce n’est qu’un prototype. Il doit bien entendu être amélioré, un petit souci supplémentaire, le prix risque fort d’être quelque peu prohibitif, le capteur devrait coûter environ 45 euros et le tampon associé aux alentours de 1 euro. Le premier tampon hygiénique fut commercialisé dans les années 1920 aux États-Unis, les Égyptiennes de la noblesse utilisaient de petites baguettes de bois qu’elles recouvraient de lin, de coton ou de laine.
En 1951 la marque « Tampax » lance son tampon en France. Une femme peut utiliser environ 11 400 tampons durant sa vie, bien plus de serviettes et autres protections féminines, certains de ces produits ont été récemment suspectées d’être des perturbateurs endocriniens. Il existe des alternatives écologiques aux tampons comme la coupe ou les éponges menstruelles.
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