À Nancy, une erreur de diagnostic a transformé le quotidien de deux personnes en cauchemar pendant 7 ans. Ce n’est pas la première fois.
À Nancy, un avocat doit porter l’affaire en justice en présentant le dossier devant le tribunal administratif. Il souhaite obtenir une provision tout en définissant les conséquences que ce traitement a eues sur la santé de deux personnes. Cette actualité concerne une mère et sa fille qui ont été traitées par erreur pour myopathie. La mère de famille a perdu confiance dans le système hospitalier et aujourd’hui, elle n’a toujours pas eu la possibilité de poser un nom sur sa maladie.
Une mère et sa fille traitées à Nancy pour une erreur de diagnostic
À Nancy, cette patiente souffre des articulations et au fil des années, elle a vécu un véritable cauchemar. Au cours des sept années qui se sont écoulées, cette mère de famille a perdu son travail et elle s’est repliée sur elle-même. Avec le diagnostic de la myopathie, dès que des douleurs apparaissaient, les proches avaient peur que la maladie apparaisse et que les symptômes se multiplient. Ce quotidien était cauchemardesque puisque les pensées les plus terribles passaient par son esprit comme finir dans un fauteuil roulant selon une information de l’Est Républicain. Sa fille a également été victime de cette erreur de diagnostic, car les premières années de l’adolescence ont été rythmées par des conflits, des problèmes d’alimentation.
Le CHU de Nancy fait de nouveaux examens
Ce n’est toutefois pas la première fois qu’une telle actualité est relayée. Il y a quelques semaines, un couple témoignait, car le mari avait été diagnostiqué Alzheimer et pendant 10 ans, il a reçu des traitements. Finalement, le remplaçant de son médecin avait découvert qu’il ne souffrait pas de cette maladie. Cette erreur de diagnostic lui avait également valu l’arrêt de son travail et la perte des liens sociaux. En ce qui concerne la mère et sa fille, elles ont pris pendant 7 ans des médicaments pour traiter la myopathie mitochondriale, mais un nouveau médecin du CHU a constaté qu’elles ne souffraient pas de cette maladie.
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