A Nantes, une patrouille a été concernée par le phénomène du Swatting. Ce dernier est largement connu aux États-Unis.

Police

A Nantes, le Swatting a fait son apparition, mais c’est un phénomène bien connu aux États-Unis. Feindre une situation grave et dramatique puis demander l’intervention des forces de l’ordre chez une tierce personne, il s’agit de la définition de ce canular téléphonique. Avec cette pratique, les plaisantins espèrent faire intervenir l’unité du Swat chez leur victime aux USA. Cette pratique est nouvelle en France puisqu’elle a débarqué le 11 février dernier et plusieurs faits de ce genre sont référencés.

A Nantes, des habitants victimes du Swatting

Selon une information de Presse Océan, les forces de l’ordre ont reçu un appel de détresse : « venez  me chercher je viens de tuer ma femme ». Aussitôt, ils se rendent sur les lieux, mais leur surprise est grande de constater que les habitants du logement sont en bonne santé qui sont également étonnés de voir débarquer la police à leur domicile. En réalité, les occupants de l’appartement regardaient sur le Web des exploits d’autres joueurs sur la plate-forme Twich. Ce n’était qu’un canular exécuté par des joueurs en ligne. Selon le Monde, ces représailles vis-à-vis des joueurs se multiplient considérablement.

Après Nantes, la police nationale diffuse un message sur Twitter

A Nantes et dans d’autres villes, la police française s’insurge contre ces pratiques et ce phénomène grandissant que subit notre pays. Sur Twitter, la police a souhaité diffuser un message, car elle met en garde et rappelle que la loi existe pour de tels agissements, ainsi le fait de communiquer de fausses informations peut être puni de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende. Par conséquent, la police nationale précise dans une affiche conçue pour ce phénomène « A ce jeu-là, vous ne gagnerez pas la partie« .