En France, la surveillance de la grippe est assurée par l’agence nationale de santé publique. Ce dispositif est activé depuis le début du mois d’octobre, il se termine vers la mi-avril de l’année suivante. Chez les personnes fragiles, âgées ou atteintes de pathologies chroniques, la grippe peut avoir comme conséquence des complications plus ou moins graves notamment des troubles respiratoires. Il est fortement conseillé de se faire vacciner. Selon le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’épidémie de grippe a provoqué le décès de plus de 14 400 patients pour la période 2016-2017.
Les cas de grippe ont été particulièrement virulents chez les plus de 75 ans
Alors que le virus de la grippe est particulièrement grave chez les personnes âgées, celles-ci se font de moins en moins vacciner, une situation qui reste très inquiétante. En effet, les seniors mettent en doute l’efficacité du vaccin pour plus de 35,7%, plus de 46,9% estiment même qu’il provoque des effets secondaires graves. Les fausses croyances sont largement responsables de cette couverture vaccinale en baisse. Afin de redonner confiance à cette population jugée à risque, des campagnes d’informations, de communications doivent absolument se poursuivre. La composition du vaccin est modifiée chaque année en fonction de l’évolution des souches du virus en circulation.
Selon une étude publiée en 2015 pour la période 2009-2010, plus de 2000 décès ont été évités grâce à la vaccination
L’organisation mondiale de la santé tient à rappeler que le vaccin anti-grippal est considéré comme étant sans danger, il n’entraîne que des effets secondaires classiques (fièvre, douleurs musculaires..). Durant l’hiver 2016-2017, l’épidémie avait débuté précocement (décembre), elle s’était étendue sur plus de 10 semaines. Dans deux régions, pour une période de trois ans, plus de 1300 officines auront le droit de vacciner les patients contre la grippe (Auvergne Rhône Alpes), ce département a été retenu au vu de l’épidémie de grippe qu a été très présente sur le territoire, en l’espace de 15 jours plus de 13 personnes d’un EHPAD lyonnais avaient été hospitalisés. Il est important de préciser que le vaccin est pris en charge à 100% à partir de 65 ans ainsi que pour toutes les personnes à risque. Il est disponible depuis le 6 octobre dernier.
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