À quel âge acquiert-on la notion du temps ? C’est très compliqué pour un enfant de mettre en place la notion du temps et de la comprendre avec discernement. Elle est normalement assimilée entre 6 et 8 ans. Des chercheurs ont suivi plusieurs enfants afin de mieux évaluer la connaissance du temps chez eux.
Une étude de l’INSERM a été menée sur 105 enfants, 57 filles et 48 garçons âgés de 6 à 11 ans. Ces enfants étaient scolarisés en région Parisienne. L’objectif de cette enquête, « mettre en évidence la connaissance du temps », comment un enfant utilise-t-il correctement les secondes, les minutes, les heures, les jours, les mois, les années, les saisons ? Ils ont pu constater que la notion du temps était acquise tardivement aux alentours de 8 ans. Les enfants devaient évaluer les quatre stades de la vie d’une personne représentée en images, la différence est simple pour un adulte, mais elle est loin d’être évidente pour un enfant de cet âge. L’enfant devait situer dans le temps le stade de bébé, d’enfant, d’adulte et de vieillard, ils devaient également localiser le temps entre leur précédent anniversaire et le prochain. Toutes une série de tests a été proposée aux enfants, le but : mieux évaluer la capacité à manier les nombres.
Des tests réalisés avec des enfants sur la notion du temps
Les résultats de ces tests ont permis de mettre en évidence les compétences des enfants avec les nombres, selon les chercheurs qui ont mis en place cette étude, les enfants devaient être aptes à dire que dix enfants dans une famille représentaient de nombreuses personnes et que dix feuilles dans un arbre étaient dérisoires, une situation qui semble simple pour un adulte, mais qui devient complexe pour un enfant de cet âge.
La notion du temps à évaluer avec d’autres enfants
La différence de temps et la différence numérique sont loin d’être normales pour un enfant. Selon le spécialiste en neuropsychologie de l’enfant et co-auteur de cette enquête, cette étude n’est qu’une première étape, les chercheurs vont réitérer l’expérience sur d’autres enfants. Les scientifiques sont en train de renouveler cette étude sur des enfants présentant des difficultés comme la dyslexie et certaines tumeurs au cerveau. Le but est d’améliorer leur prise en charge selon une source de l’Inserm.
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