Les nouveaux anticoagulants sont dans le collimateur de la HAS. Cette dernière a décidé de les évaluer à nouveau pour identifier leur efficacité.
De nouveaux anticoagulants baptisés Pradaxa, Xarelto et Eliquis ont été lancés sur le marché médical. Ces produits représentent des substances chimiques qui sont prescrites dans certaines conditions. En effet, ils ont la possibilité d’inhiber la coagulabilité naturelle du sang. Ce dernier aura l’avantage de conserver sa viscosité, mais la coagulation sera moins rapide ou évitée. La HAS (Haute Autorité de Santé) a décidé d’effectuer une nouvelle évaluation, car les produits ne mettraient pas en avant la même efficacité.
Après 7 ans, les nouveaux anticoagulants sont réexaminés
Elle serait par conséquent variable lorsque les nouveaux anticoagulants sont proposés à des personnes qui souffrent d’une fibrillation atriale non valvulaire dans le but de prévenir au maximum les AVC (Accident Vasculaire Cérébral) et les embolies pulmonaires. La HAS s’était déjà prononcée lorsque la mise sur le marché avait été effective il y a 7 ans. Toutefois, le ministère de la Santé lui a demandé de tester à nouveau ces trois produits. Les résultats de cette analyse montrent que le service médical rendu est considéré comme modéré pour le Pradaxa. A contrario, il est qualifié d’important pour le Xarelto et l’Eliquis.
Les nouveaux anticoagulants et les remboursements
Le fabricant de l’un de ces nouveaux anticoagulants oraux, Boehringer Ingelheim a contesté cette information. Dans un communiqué, il a souhaité préciser qu’il ne comprenait pas cette décision et qu’il ne partageait pas cette évaluation considérée comme défavorable par le laboratoire. En parallèle, il faut noter que le Xarelto et l’Eliquis obtiennent un taux de remboursement de 65 % contre 30 % pour le Pradaxa. La prise des anticoagulants est indispensable chez certaines personnes. Dans le cas contraire, elles s’exposent à des troubles thromboemboliques. Par conséquent, il est vivement conseillé de ne pas stopper le traitement sans avoir bénéficié au préalable de l’avis d’un professionnel de la Santé compétent dans ce domaine.
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