L’obésité est un problème qui est considéré comme une maladie quand un poids trop important fragilise la santé de la personne. Toutefois, les traitements n’auraient pas une grande efficacité pour la soigner selon une étude.
Elle se distingue en deux catégories , celle qui est modérée avec une IMC comprise entre 30 et 40 (calcul de l’indice de masse corporelle, c’est le poids divisé par la taille au carré) et l’obésité sévère dite morbide dont l’IMC est supérieur à 40.
Pour retrouver un poids normal, les hommes et les femmes n’obtiennent pas les mêmes résultats, après un traitement, une personne sur 120 qui souffre d’obésité modérée retrouve un poids normal pour les hommes et une personne sur 124 pour les femmes, pour ceux qui sont atteints d’obésité dite sévère, les chances de perdre du poids sont encore plus difficiles. Une personne sur 1290 pour les hommes et une personne sur 677 pour les femmes arrivent à perdre du poids. Ces chiffres ont été révélés par le « King Collège London » et rapportés par La Montagne.
L’obésité traitée avec des programmes spécifiques n’est pas réglée
Les scientifiques pour arriver à de telles conclusions se sont penchés sur de nombreux dossiers de patients qui souffraient d’obésité, 278.982 pour être précis dont 129.194 hommes et 149.788 femmes. Toutes ces personnes étaient suivies, elles avaient un programme alimentaire adapté et des exercices de sport leur étaient prodigués, et cela durant plusieurs années. Dans l’ensemble, seulement 1283 hommes et 2245 femmes ont pu retrouver un corps plus svelte avec une IMC normale.
La prévention reste la clé pour lutter contre l’obésité
L’étude démontre que les variations de poids ont été observées chez de nombreux patients et cela atteste que les traitements actuels ne sont pas assez performants pour traiter l’obésité dans sa grande généralité. Tout ce qui existe ne parvient pas à aider convenablement les malades, la perte de poids est difficile quand l’obésité est très importante. Il faudrait pour la combattre se concentrer sur la prévention et l’information, ces mots ont été prononcés par le professeur qui a participé à cette étude.
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