On estime qu’une femme sur onze sera touchée par la maladie au cours de sa vie. Il peut s’étendre à d’autres organes s’il n’est pas soigné à temps. Dans tous les cas, le cancer du sein se soigne très bien, il n’est pas forcément obligé de passer par la case ablation. Les facteurs de risque restent l’âge, les prédispositions génétiques, les antécédents familiaux, l’obésité, la consommation du tabac, d’alcool, les facteurs hormonaux. Ce week-end va débuter la 23e édition d’octobre rose, ce mois sera entièrement consacré à l’information, à la sensibilisation.
Toutes les femmes peuvent être concernées par le cancer du sein, il est le plus fréquent
Le dépistage reste le meilleur moyen de se protéger contre le cancer du sein pourtant la moitié des femmes boudent encore cette alternative. En 2015, plus de 51,5% des femmes âgées de 50 à 74 ans ont reçu un courrier les invitant à un dépistage. Elles ont pratiqué une mammographie soit 2 530.000 femmes, encore trop peu puisque le dépistage est essentiel. Dans plus de 80% des cas, il se déclare chez les femmes de près de 50 ans. L’année dernière, il y a eu 11 900 décès. Le dépistage a augmenté ces dix dernières années, mais c’est loin d’être suffisant, l’objectif européen est de 70% de femmes dépistées.
En 2016, plus de 54.000 nouveaux cas
En dix ans, plus de 150.000 cancers du sein ont été détectés grâce au dépistage, la mortalité a également régressé de 15 à 21%, mais les résultats pourraient nettement être améliorés si les femmes se faisaient dépister automatiquement. Un nouveau plan sera mis en place afin de faire mieux connaitre le dépistage du cancer du sein. Marisol Touraine a rappelé que toutes les femmes de 50 à 74 ans ont le droit à une mammographie totalement prise en charge par l’assurance maladie, soit 100%, tous les deux ans.
Les cellules cancéreuses peuvent être détectées par l’odorat des chiens
Certains sont dressés pour repérer les cancers, cette mesure qui a vu le jour, il y a de cela quelques années commencent à prendre de l’ampleur en France. Elle est portée par l’institut Curie. La communication pour inciter les femmes au dépistage est elle assez persuasive, pourrait-il y avoir des améliorations pour qu’enfin ce geste devienne comme une réalité incontournable ? Il est nécessaire de donner aux femmes l’envie de se faire dépister, l’importance de délivrer des informations concrètes, complètes, accessibles.
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